#elle est dans un etat pitoyable
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Oof. I would read that.
Ca me rappel une idĂ©e de fic qui traĂźne dans mes documents oĂč post KV1 GueniĂšvre perd la mĂ©moire et est sauvĂ© par un homme qui se dit ĂȘtre, Lancelot, son mari. Elle ne le reconnaĂźt pas mais lui fait confiance, son visage lui est familier.
Quand elle lui demande pourquoi ils sont dans la forĂȘt, il lui rĂ©pond qu'ils sont en fuite parce que le roi du pays est un roi violent, tyrannique, un assassin, qui est tombĂ© amoureux de GueniĂšvre et veut la prendre de force pour concubine/maitresse mais il lui promet quoi qu'il arrive il ne l'abandonnera jamais et qu'il ne laissera jamais cet homme lĂ prendre. Ils doivent absolument quitter le pays le plus vite possible pour la protĂ©ger.
Il lui dit aussi que quelque jours auparavant, ils ont était pris au piÚge et qu'ils ont failli se faire capturer par l'armée saxonne du tyran. Ils s'en sont sorti de peu mais GueniÚvre a fait une grave chute et que c'est pour ça qu'elle ne se souvient de rien. Selon Lancelot, elle a failli mourir et à dormi pendant deux jours. Elle a eu beaucoup de fiÚvre et il est persuadé qu'elle a été touché par une flÚche empoisonné. Il l'a veillé et soigner tout se temps, d'ailleurs c'est l'heure de sa potion.
Puisqu'elle va mieux, ils décident de reprendre la route. GueniÚvre à le coeur lourd quand elle voit le paysage dévasté. Les fermes sont vides, en ruines, les champs délaissés. Selon Lancelot, fatigué des taxes et des pillages incessant du tyran, une partie du peuple s'est enfuit et l'autre à été soit exécuté soit emprisonné.
Pendant ce temps, Arthur rĂ©quisitionne l'armĂ©e d'Horsa pour retrouver Lancelot. LĂ©odagan Ă insistĂ© pour ĂȘtre Ă la tĂȘte d'une des unitĂ©s de recherche, dĂ©cidĂ© Ă retourver sa fille et Ă tuer Lancelot si il lui a fait du mal. Les choses tourne mal quand LĂ©odagan remonte une piste jusqu'Ă Lancelot et lui tend un embuscade. GueniĂšvre arrive Ă sauver la vie de Lancelot qui Ă©tait sur le point de se faire exĂ©cutĂ© en poignardant LĂ©odagan qu'elle ne reconnaĂźt pas. Quand leur yeux se croise elle a un choc, elle connaĂźt cet homme, c'est un homme important et il est aussi choquĂ©e qu'elle quand il se rend compte qu'elle l'a poignardĂ©. Il la regarde avec horreur, trop surpris par sa trahison pour rĂ©agir.
Dans la panique, GueniĂšvre rĂ©cupĂšre Lancelot et ils s'enfuit. Les autres hommes trop distrait par la blessure de LĂ©odagan pour les arrĂȘtĂ©s. Elle lance un dernier regard derriĂšre son Ă©paule, pour une raison qu'elle ne comprend pas, elle a envie de pleurer en voyant cet homme Ă©tendu au sol en train de se vider de son sang.
Plus tard, elle demande à Lancelot qui était cet homme. "Le Seigneur Léodagan, roi de Carmélide. Le ministre de la guerre du tyran. Un de ses sbires les plus fervents." Un nom flotte dans la mémoire de GueniÚvre. Le Sanguinaire. Une sensation chaude dans sa poitrine. "Je connais cet homme." Elle voit Lancelot hésiter. "Vous savez quelque chose. Dites moi." "C'est votre pÚre. Léodagan de Carmélide est votre pÚre."
Lancelot lui raconte qu'Arthur Ă corrompu LĂ©odagan par l'argent et le pouvoir, et que pendant des annĂ©es son propres pĂšre l'a sĂ©questrĂ© GueniĂšvre dans un tour. C'est vrai qu'elle a un souvenir d'une piĂšce sombre au sommet d'une tour et d'une minuscule fenĂȘtre. Mais dĂšs qu'elle essaye de se souvenir sa tĂȘte lui fait mal, comme si son crĂąne allait explosĂ©. Heureusement Ă ces moments lĂ , son mari est toujours Ă ses cĂŽtĂ©s avec un mot de rĂ©confort et une fiole pour soulager la douleur.
Plus tard, alors qu'elle se lave, GueniĂšvre remarque une marque sur l'intĂ©rieur de sa cuisse. Une blessure, pas assez profonde pour avoir Ă©tĂ© faite au couteau mais assez pour avoir briser sa peau. Un A rouge gravĂ© sur la peau blanche. Lancelot arrive pour lui dire de se dĂ©pĂȘcher. Elle se cache sans partagĂ© sa dĂ©couverte.
Le lendemain, GueniÚvre, alors qu'elle se réveille, voit Lancelot fouiller ses affaires. Il trouve quelque chose et le jette dans le feu. Il s'approche d'elle et la réveille. "Réveillez-vous, c'est l'heure de votre médicament." Elle demande se qu'il était en train de brûler. Il lui fait un sourire "Ce n'est rien, ne vous inquiétez pas de ça."
GueniĂšvre commence Ă douter de Lancelot qui devient de plus en plus manipulateur. Elle se rend compte qu'ils tournent en rond quand elle voit une pierre qu'elle se souvient avoir dĂ©jïżœïżœ vu. Lancelot observe tous ses faits et gestes, ne la quitte jamais des yeux. Le pressentiment que quelque chose ne va pas lui colle Ă la peau. Ils se disputent de plus en plus.
Lancelot essaie d'éviter les auberges mais parfois il n'a pas le choix. Quand c'est le cas, il y va seul et la fait entrer en cachette pour éviter les gens. Mais cette fois-ci alors qu'ils montent discrÚtement dans la chambre, le regard de GueniÚvre est attiré par une affiche, un dessin et tout d'un coup son coeur se met à battre dans sa poitrine. Une couronne de fleur dessinée sur le papier. Quand elle se réveille le lendemain tÎt, le dessin à été arraché.
GueniĂšvre se mĂ©fie de Lancelot et cette fois elle refuse de la boire la potion qu'il lui prĂ©sente. "Je ne veux plus la prendre." "C'est pour votre bien GueniĂšvre." "Je ne suis plus malade, je n'ai pas besoin de la prendre." Lancelot soupire mais n'insiste pas, ce qui Ă©trangement ne rassure pas GueniĂšvre du tout. "TrĂšs bien. Comme vous voudrez." et il range la potion dans son sac. Il ne faut pas longtemps Ă GueniĂšvre pour commencer Ă avoir un mal Ă la tĂȘte qui se transforme vite en migraine. Lancelot lui propose encore innocemment la potion "Vous savez que tout ira mieux quand vous l'aurez prise. Ne faites pas l'enfant GueniĂšvre." mais elle refuse, il n'insiste pas. "Si vous changez d'avis, faites-le moi savoir." Il s'en va chercher du bois et prend la potion avec lui.
L'état de GueniÚvre empire, elle transpire et à des nausées.
C'est roulĂ©e en boule prĂšs du feu en train de grelotter que Lancelot la trouve quand il revient plusieurs heures plus tard. Il la prend dans ses bras et elle s'accroche Ă lui come un naufragĂ©. "Regardez dans quel Ă©tat vous vous mettez GueniĂšvre. Vous n'ĂȘtes pas raisonnable." GueniĂšvre pousse un soupir tremblant, elle n'en peut plus. "La potion. Donnez-moi la potion." "Vous ĂȘtes sĂ»re ? Je ne veux pas vous forcer." "Oui. J'en ai besoin." Il sort la potion de sa poche mais la tient hors de portĂ©e du bras tendu de GueniĂšvre. "Vous me promettez d'ĂȘtre raisonnable Ă partir de maintenant ?" Ses ongles s'enfoncent dans sa peau. "Oui oui c'est promis. Tout ce que vous voudrez mais donnez la moi." Il enlĂšve le bouchon avec ses dents, un bras autour des Ă©paules de GueniĂšvre pour la garder immobile. "Ouvrez la bouche." elle obĂ©it docilement et il fait glisser le liquide dans sa bouche. "VoilĂ . Vous ĂȘtes une brave fille." Il embrasse son front alors qu'elle ferme les yeux de soulagement, sa tĂȘte sur l'Ă©paule de Lancelot, ressentant dĂ©jĂ les premiers effets de la potion. Il lui murmure "Tant que vous restez avec moi vous en aurez autant que vous voudrez."
Il la berce jusqu'Ă ce qu'elle s'endorme d'Ă©puisement dans ses bras. Il la regarde dormir, si belle et si paisible, caresse son visage en souriant.
Arthur finit par les retrouver.
Lancelot lui propose un marché. Il laisse son sort entre les mains de GueniÚvre. Elle doit choisir entre Lancelot ou Arthur. Si elle accepte de partir avec Lancelot, Arthur devra lui laisser la vie sauve et le laisser quitter Logres sain et sauve avec GueniÚvre. Si elle choisi Arthur, il se rendra sans discuter et Arthur pourra l'exécuter publiquement.
(je me suis arrĂȘtĂ© lĂ dans mes notes)
envie dâĂ©crire une fic oĂč ptsd!guenievre dĂ©veloppe une addiction aux opiacĂ©s, frĂŽle/fait une overdose and obviously emotionally tortured!arthur
#l'idée c'était que comme Lancelot lui avait pas donné sa dose de médicaments elle finissait par choisir Lancelot#le end game c'est qu'Arthur arrive a sauver GueniÚvre mais Lancelot s'enfuit sur le continent#et qu'Arthur doit travailler pour recup la confiance de GueniÚvre qui n'a pas totalement retrouver sa memoire et qui reste tres mefiante#elle est dans un etat pitoyable#il essaye de l'aider a se desintoxiqué et depasser le brainwash que Lancelot lui a fait subir#mais les vielles blessures du coeur refond surface et ils ont du mal a se pardonner#enfin bref c'esy un peu fucked up comme truc#my art
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OĂč cours-je ? Dans quel Ă©tat j'erre ? (etc...).
  Plus le temps passe, plus nos responsables nous noient sous des tsunamis de chiffres alarmistes et paniquants... mais aussi sous des raz-de-marĂ©e de phrases rassurantes : lundi dernier, le chef de l'Etat a laissĂ© miroiter ââun retour Ă la vie normale pour dans 4 Ă 6 semaines''... tout en prĂ©cisant,  (perversitĂ© du ''et en mĂȘme temps'') : ''jusqu'Ă l'Ă©tĂ©, on va devoir vivre avec ces contraintes". Il faut oser ! Il n'empĂȘche : plus on vaccine, plus les lendemains sont noirs... Plus je triture les chiffres officiels, plus je constate que la statistique, l'exactitude et la vĂ©ritĂ© ne sont pas enseignĂ©es Ă l'ENA... Mais quand chaque information contredit les autres, comment ne pas penser que tout n'est que bobards, mensonges, boniments ?Â
 Ces ''4 Ă 6 semaines'', sorties du chapeau du magicien, signifient-elles qu'il va encore leur falloir ce dĂ©lai  pour enfin faire ce qu'ils auraient dĂ» faire depuis des mois : ''arrĂȘter d'emmerder les français''  ? Si c'est ça... ma foi ! Mieux vaut tard que jamais ! En effet, un an aprĂšs le 1er mort français du Covid, lâInstitut Pasteur nous offre un bilan de l'Ă©pidĂ©mie en France. Bilan : 3,750 millions de  français de plus de 20 ans ont Ă©tĂ© contaminĂ©s par le virus (soit 17 %), et quelque 85 000 en sont morts. L'Ile-de-France, le grand Est, PACA et le grand Nord sont les plus touchĂ©s : entre 25 et 30 % de contaminations contre 5% seulement en Bretagne. Les pommes-pont neuf, le waterzoĂŻ et la pissaladiĂšre sont-ils plus pathogĂšnes que le kouign amann ?
 Chaque jour, nous avons droit Ă des cocoricos immĂ©ritĂ©s sur la maniĂšre admirable (?) dont le gouvernement gĂšre chacune des crises fabriquĂ©es qu'il nous impose, comme ces plans successifs de ''campagnes vaccinales'' dont on nous sature, pour un rĂ©sultat ''pas Ă la hauteur'' ! ''Et en mĂȘme temps'' (?) les mĂȘmes nous annoncent que la situation "se dĂ©grade" et "est trĂšs prĂ©occupante". Jean Castex et Olivier VĂ©ran, lors de leur derniĂšre prestation tĂ©lĂ©visĂ©e, ont Ă©tĂ© encore plus lamentables que les autres fois. Ils ont eu l'air de ce qu'ils sont : complĂštement paumĂ©s ! Le commentateur Pascal Praud (sur C-News) se tordait littĂ©ralement de rire en rendant compte d'un spectacle pitoyable : ''Nous avons dĂ©cidĂ© de ne rien dĂ©cider tant que nous dĂ©cidons que la situation ne nous oblige pas Ă prendre des dĂ©cisions. Mais si la situation Ă©voluait et nous forçait Ă prendre des dĂ©cisions, nous dĂ©ciderions alors de prendre des dĂ©cisions, en fonction de la situation et des dĂ©cisions que nous serions amenĂ©s Ă prendre... etc...etc...'' (Je promets que j'exagĂšre Ă peine).Â
 Ils doutent tellement du bien-fondĂ© de toutes leurs contorsions verbales qu'ils en sont rĂ©duits Ă censurer, Ă mettre Ă l'index et Ă interdire toute opinion contraire Ă leurs affirmations systĂ©matiquement contredites (opinion vite dite ''complotiste'' --ce qui ne veut rien dire)... Ils sont pitoyables ! Ou alors --car on ne peut rien Ă©carter-- ils savent des choses que nous ne savons pas, par exemple sur les consĂ©quences de la vaccination sur le nombre de 'mutants'... Evidemment, le fait d'interdire tout doute raisonnable, toute question, donc toute critique facilite la docilitĂ© des peuples. Au dĂ©but, en tout cas. Ensuite...Â
 La France, terrifiĂ©e, retient donc son souffle et ne sait plus Ă quel Saint (laĂŻc, bien sĂ»r !) se vouer : la situation, il est vrai, n'est pas bonne, pour nos donneurs de leçons. Aujourdâhui, la Hongrie devient le premier pays de lâUE Ă importer un vaccin chinois, non validĂ© par lâAgence EuropĂ©enne du MĂ©dicament, et dans la foulĂ©e, la RĂ©publique TchĂšque et la Slovaquie commandent des millions de doses du vaccin russe, sans attendre. Mauvaise humeur de pays rebelles Ă Bruxelles ? Pas du tout : reconnaissance de la nullitĂ© intrinsĂšque de lâEurope (7 personnes sur 100 sont vaccinĂ©es en Allemagne, en France, en Italie, contre 20 aux US, qui ont commencĂ© en mĂȘme temps, ou 27 au Royaume uni et 87 en IsraĂ«l. Cherchez l'erreur !).
 Les chiffres sont cruels (pour eux), mais simples Ă lire, pour qui veut connaĂźtre la vĂ©ritĂ©Â : si le nombre de personnes contaminĂ©es peut effectivement paraĂźtre Ă©levĂ© (3 750 000, en France), cela n'a pas la moindre importance, puisque, invariablement depuis un an au jour prĂšs, le nombre de dĂ©cĂšs par 100 habitants contaminĂ©s est stable : 0, 035 % (Ă Â trĂšs peu de choses prĂšs, c'est le mĂȘme dans tous les pays comparables), ce qui veut dire que 99,97 pour cent des personnes contaminĂ©es ont survĂ©cu au virus... ce qui doit ĂȘtre comparable au nombre de morts pour 100 abonnĂ©s Ă EDF, et ce qui est nettement infĂ©rieur au nombre de morts par an pour 100 propriĂ©taires d'automobile,  pour ne pas parler des utilisateurs de ââdeux-rouesââ.
 Sur ce nombre, une proposition Ă©quivalente est morte non pas d'avoir contractĂ© le virus, mais d'avoir souffert, avant de le rencontrer, d'une (ou plus) pathologie grave qui menaçait dĂ©jĂ leur ''pronostic vital''. Parmi ces facteurs-dĂ©clenchants, l'Ăąge, d'abord, ce qui s'explique : plus on vieillit, plus les ââchancesââ de mourir augmentent (NDLR - Je me souviens bien que lorsque ma MĂšre avait atteint 103 ans, son ''espĂ©rance de vie'' s'Ă©tait ratatinĂ©e Ă ... quelques semaines !). Ensuite l'obĂ©sitĂ©, ce qui explique le taux Ă©levĂ© des dĂ©cĂšs aux Etats Unis : la ''malbouffe'' a tuĂ© infiniment plus que le covid,  ce dont aucun analyste n'a parlĂ©, trop contents d'en rendre Trump responsable. Mais il est Ă prĂ©voir que les futurs voyageurs aux USA seront frappĂ©s par la disparition de ces Ă©normes obĂšses Ă un quintal et demi l'un, dont la dĂ©marche roulante fascinait les europĂ©ens... Requiescant in pace, les pauvres. Mais le virus n'a jouĂ© lĂ que le rĂŽle, aggravant mais collatĂ©ral, de catalyseur.
 Mais avouez qu'il y a lieu de s'Ă©tonner : d'un cĂŽtĂ©, ''on'' nous dit que la vaccination serait LE remĂšde-miracle et ââonââ envisage en haut lieu un retour Ă la vie normale pour le mois d'avril (un ''poisson d'avril''?) --ce qui peut se traduire en français : ''on a eu tort de confiner... et le 'quel qu'en soit le prix' Ă©tait une foutaise'' ! D'un autre cĂŽtĂ©, ''on'' s'affole en voyant des ''variants'' surgir d'ici ou de lĂ ... alors mĂȘme que le nombre total de cas est Ă la baisse. (NDLR - Tous ces ''on''... sont les mĂȘmes !).
 Si la vaccination Ă©tait ce qu'on nous raconte qu'elle est, le ''retour de flamme'' actuel ne serait pas une menace, mais seulement un lĂ©ger ralentisseur, un contre-temps dĂ©sagrĂ©able. Pourquoi nous maintient-on dans une confusion entretenue ? On a du mal Ă croire que ça puisse ĂȘtre intentionnel. Pourtant... qu'est-ce qui pourrait nous faire penser que ça ne l'est pas ? Et ce n'est pas la panique qui s'empare de tous ces ''on'' dĂšs qu'un contradicteur ose s'exprimer ou arrive Ă se faufiler entre les mailles de leur censure inacceptable qui peut nous rassurer !
H-Cl.
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Venezuela : flop du show médiatique, agression US en préparation
Lamentable bilan de lâopĂ©ration de la CIA prĂ©sentĂ©e comme « aide humanitaire » : les surplus de lâarmĂ©e US  remballĂ©s, Ă©chec du « mĂ©ga »concert organisĂ© par le milliardaire Richard Brenson. Une agression armĂ©e yankee est annoncĂ©e
Comme un mauvais film de sĂ©rie B : Trump, la CIA et ses relais comme le fantoche prĂ©sident autoproclamĂ© ainsi que les prĂ©sidents chilien, colombien et paraguayen, hĂ©ritiers des pires dictatures, rĂ©unis pour la photo viennent de subir un pitoyable Ă©chec : le montage inspirĂ© et organisĂ© par Washington sâachĂšve par un fiasco. Quant aux 70%  des habitants de la ville frontaliĂšre colombienne de Cucuta qui vivent dans la pauvretĂ© extrĂȘme, ils nâauront mĂȘme pas la possibilitĂ© de sâintoxiquer avec « lâaide humanitaire » US, le remballage ayant commencĂ© sous la protection dâune police locale experte en matiĂšre de « sĂ©curité », plusieurs dizaines de militants associatifs et syndicalistes ayant Ă©tĂ© assassinĂ©s ces derniĂšres annĂ©es par ces mĂȘmes « forces de lâordre » dans la rĂ©gion.
Pendant ce temps, Ă Caracas, le mouvement chaviste  fait le plein. Une foule Ă©norme sâest rassemblĂ©e samedi pour « la dĂ©fense de la souverainetĂ© nationale ». Le prĂ©sident lĂ©gitime, Nicolas Maduro, Ă qui les Ă©preuves semblent donner de lâĂ©paisseur, a annoncĂ© la rupture des relations diplomatiques avec
la Colombie et confirmĂ© sa dĂ©termination et celle de son gouvernement de refuser toute ingĂ©rence Ă©trangĂšre. Force est de constater quâil bĂ©nĂ©ficie dâun large soutien populaire et de la loyautĂ© de lâarmĂ©e.
Que devient « lâautoproclamé » ? Juan Guaino, crĂ©ature des Etats-Unis et de la CIA, annonce la couleur : « DĂšs lundi je me rĂ©unirai avec le vice-prĂ©sident Mike Pence », claironne-t-il. Avec ses maĂźtres, il ne dĂ©sarme pas. Pire, il prĂ©conise ouvertement une intervention militaire US dans son propre pays ce qui constituerait une violation des rĂšgles internationales, une agression, un crime. Câest bien ce que comprend une partie de la droite inquiĂšte des rĂ©percussions des agissements du parachutĂ©Â : « Plus il sâagite, plus Maduro se renforce », assurent des dĂ©putĂ©s de lâopposition.
Si lâopĂ©ration du weekend Ă la frontiĂšre colombienne et brĂ©silienne a Ă©chouĂ©,  elle ne constitue quâune Ă©tape dans la stratĂ©gie yankee. Pour le moment, lâautoproclamĂ© fait lâaffaire. Sâil devient peu prĂ©sentable avec ses dĂ©clarations Ă lâemporte-piĂšce, il sera remplacĂ© par un autre fantoche : on ne manque pas de candidats au bureau de recrutement.
Lâessentiel est ailleurs : les forces aĂ©riennes, maritimes et terrestres nord-amĂ©ricaines stationnĂ©es en Colombie, au Panama, au BrĂ©sil et sur quelques Ăźles sont prĂȘtes Ă intervenir. La machine de guerre US est enclenchĂ©e selon le secrĂ©taire dâEtat nord-amĂ©ricain qui a dĂ©clarĂ© samedi soir : « Les Etats-Unis vont passer aux actes contre ceux qui sâopposent Ă la restauration de la dĂ©mocratie au Venezuela. »
Les consĂ©quences humaines de lâagression seraient considĂ©rables avec des rĂ©percussions sur tout le continent et au delĂ . Lâalignement de Macron et de lâUnion europĂ©enne sur Trump ne relĂšve pas seulement de lâirresponsabilitĂ©. Il sâagit ni plus ni moins de complicitĂ© de crime contre un pays souverain.
Il y a urgence Ă mettre sur pied en France et en Europe une vĂ©ritable mobilisation de solidaritĂ© avec le Venezuela en dĂ©nonçant lâalignement de Macron et de la plupart des mĂ©dias sur Washington. Il y va dâune vĂ©ritable aide humanitaire et politique avec un peuple menacĂ©. Il y va aussi de notre honneur et de notre propre destinĂ©e.
José Fort
(Dans « La Marseillaise » de ce lundi)
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Comment la gauche sâest embourgeoisĂ©e
La dĂ©faite spectaculaire dâHillary Clinton face Ă Donald Trump Ă la prĂ©sidentielle amĂ©ricaine de 2016, conjuguĂ©e Ă la percĂ©e inopinĂ©e du challenger âsocialisteâ (le mot fait frĂ©mir les Yankees) Bernie Sanders Ă la primaire dĂ©mocrate, auraient pu ĂȘtre lâoccasion dâune autocritique radicale pour le Parti dĂ©mocrate. Au lieu de cela, elles nâont suscitĂ© que les imprĂ©cations outrĂ©es de la candidate dĂ©chue contre les fake news russes (une plainte a dâailleurs Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e le 20 avril par le ComitĂ© national dĂ©mocrate), la misogynie des hommes et les pulsions racistes du bas-peuple, ce âpanier de gens pitoyablesâ (sic).
âTrump a de trĂšs bonnes chances dâĂȘtre rĂ©Ă©lu en 2020â
Pour lâessayiste amĂ©ricain Thomas Frank, collaborateur rĂ©gulier au Monde diplomatique, ce âdĂ©niâ est caractĂ©ristique des âfaiblesses du Parti dĂ©mocrate, dont lâincapacitĂ© Ă aborder la question sociale nâest pas accidentelleâ, nous explique-t-il dans un cafĂ© parisien. Câest lâobjet de son livre aujourdâhui traduit en France, Pourquoi les riches votent Ă gauche (Ă©d. Agone), qui analyse comment le âparti du peupleâ a sciemment rompu ses liens avec les travailleurs pour devenir un deuxiĂšme parti âpro-businessâ, plĂ©biscitĂ© par les professionnels blancs de la classe moyenne supĂ©rieure. âLe Parti dĂ©mocrate doit se demander qui il est, or pour lâinstant il ne fait que dĂ©noncer constamment la prĂ©sidence Trump, et prĂ©tend que lâĂ©lection a Ă©tĂ© truquĂ©e, sans jamais se remettre en cause. Si bien que selon moi, malheureusement, Trump a de trĂšs bonnes chances dâĂȘtre rĂ©Ă©lu en 2020â, dĂ©plore lâessayiste.
Quâest-ce que le Parti dĂ©mocrate aujourdâhui ? Hillary Clinton est celle qui lâa peut-ĂȘtre le mieux rĂ©sumĂ©, bien quâinvolontairement, lors dâun voyage en Inde aprĂšs la prĂ©sidentielle : âJe lâai emportĂ© dans des endroits qui reprĂ©sentent deux tiers du produit intĂ©rieur brut amĂ©ricainâ. Câest cet inversement de la base Ă©lectorale du parti de Franklin Roosevelt, lâinstigateur du New Deal, qui travaille Thomas Frank. âLes dĂ©mocrates sont toujours un parti de classe. Dâailleurs, ils tĂ©moignent dâune sollicitude admirable pour les intĂ©rĂȘts de la classe quâils reprĂ©sententâ, souligne-t-il avec une ironie mordante.
L'adieu au peuple de la gauche
Lâorigine de cet abandon de la lutte contre les inĂ©galitĂ©s Ă©conomiques et sociales remonte selon lui aux annĂ©es post-68. âLes dĂ©mocrates ont cessĂ© dâĂȘtre le parti du peuple depuis les annĂ©es 60 : ils ont cru que le futur reposait entre les mains des jeunes opposants Ă la guerre du Vietnam, les hippies sortis des grandes universitĂ©s comme Bill Clinton, et ils ont virĂ© les syndicats du parti. A partir de lĂ , le Parti dĂ©mocrate est devenu le parti de la classe professionnelle, dont le but est la redistribution de la richesse entre les 10% les plus riches de la populationâ, affirme lâauteur.
>> Pourquoi la gauche a gouverné si peu, et déçu si vite  <<
Les dĂ©mocrates ne se sont pas cachĂ©s de ce revirement idĂ©ologique, ils lâont mĂȘme thĂ©orisĂ© ouvertement dans âChanging Sources of Powerâ, publiĂ© en 1971 par le stratĂšge dĂ©mocrate Frederick Dutton. La trahison des clercs dĂ©mocrates trouve conjointement sa source dans un think-tank qui a fini par imposer sa ligne, le Democratic Leadership Council (DLC), dont sont issus notamment Bill Clinton et Al Gore. Pour ce groupe, il convenait de nĂ©gliger la classe ouvriĂšre en dĂ©clin, au bĂ©nĂ©fice dââune classe de la connaissance Ă©mergenteâ vouĂ©e Ă peser de plus en plus dĂ©mographiquement. Toute ressemblance avec le fameux rapport de Terra Nova (think-tank proche du PS) en 2011, signant dĂ©finitivement le divorce entre la gauche social-dĂ©mocrate et les catĂ©gories populaires, serait purement fortuite.
Technocratie et dégoût pour la politique partisane
Le Parti dĂ©mocrate devient donc celui de lââestablishmentâ, des professions indĂ©pendantes, blanches, aisĂ©es et libĂ©rales sur les questions sociales, et abandonne tout volontarisme dans le domaine de l'Ă©galitĂ© salariale. En 2008 dĂ©jĂ , Barack Obama lĂšve plus de fonds pour sa campagne Ă Wall Street que son adversaire rĂ©publicain. Et pour cause : cette coalition de technocrates mĂ©prise le conflit, a fortiori la lutte des classes, tandis qu'elle cĂ©lĂšbre les vertus de la mondialisation et de la mĂ©ritocratie, cette doctrine qui âse soucie des vainqueurs et que chacun ait une chance de devenir un vainqueurâ selon Thomas Frank. Celui-ci dĂ©nigre cet entre soi Ă©litiste, dâautant plus quââun statut social Ă©levĂ© nâest pas nĂ©cessairement la preuve dâune pensĂ©e crĂ©ative ou originaleâ. Il rejoint en cela le philosophe Alain Denaut, qui dĂ©crivait dans La MĂ©diocratie la rĂ©volution silencieuse par laquelle une Ă©lite acquise au libre-Ă©change a imposĂ© son hĂ©gĂ©monie culturelle.
>> Lire aussi : Entretien-fleuve avec Jean-Claude Michéa, le philosophe qui secoue la gauche <<
On reconnaĂźt aussi dans le livre de Thomas Frank un attachement au populisme de gauche â rooseveltien et Ă©galitaire â, qui nâest pas sans rappeler la thĂ©orie de la philosophe Chantal Mouffe, appelant Ă conflictualiser le dĂ©bat pour sauver la dĂ©mocratie, dans LâIllusion du consensus. Thomas Frank voit d'ailleurs en Bernie Sanders, quâil a rencontrĂ©, un continuateur de âla tradition populisteâ et âle symbole vivant de ce que les dĂ©mocrates reprĂ©sentaientâ. Il pourfend en contrepoint le âdĂ©goĂ»t bien connu des professionnels pour la politique partisane, et leur foi en ce quâils considĂšrent comme des solutions apolitiquesâ.
âMasochisme politiqueâ
Câest bien de cette maladie du centre mou, et du sĂ©paratisme social qui en dĂ©coule, que la gauche se meurt selon lui â et pas seulement aux Etats-Unis. En Europe, elle nourrit le âfaux populismeâ de droite, qui nâa plus quâĂ rĂ©colter les fruits de cette incurie politique en donnant voix Ă la frustration Ă©conomique des classes populaires. VoilĂ comment la gauche s'embourgeoise, tandis que la droite se prolĂ©tarise. Lâauteur en a fait lâamer bilan dans un prĂ©cĂ©dent livre, Pourquoi les pauvres votent Ă droite, analysant le âmasochisme politiqueâ qui poussait les ouvriers de son Kansas natal (un des Etats les plus pauvres des Etats-Unis) Ă voter conservateurs. Le Brexit sâinscrit dans la mĂȘme logique. âDans le Yorkshire, qui est lâĂ©quivalent du Kansas, les gens ont votĂ© pour le Brexit [Ă 58%, ndlr], non pas parce quâils sont riches, mais parce quâils sont pauvres !â, martĂšle-t-il. LĂ encore, les dirigeants de la social-dĂ©mocratie europĂ©enne, qui avaient largement militĂ© contre, ont eu du mal Ă comprendre cette manifestation de colĂšre populaire. Comme l'Ă©crit Serge Halimi, directeur du Monde diplomatique, dans sa prĂ©face, c'est ce qui arrive quand le progressisme politique n'est plus qu'une âdisposition culturelle, un charabia compassionnelâ : il âdevient indexĂ© au prix du mĂštre carrĂ© et il ne se soucie plus du tout de loyers Ă bon marchĂ©â.
Pourquoi les riches votent Ă gauche, de Thomas Frank, prĂ©face de Serge Halimi, Ă©d. Agone, 456 p., 25âŹ
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/gemini-nouvel-album-solo-de-macklemore/
« Gemini », le nouvel album solo de Macklemore
Le rappeur Macklemore évoque sa collaboration avec Kesha, la vie aprÚs Unruly Mess (mal reçu par la critique) et nous dit pourquoi il ne réfléchit pas trop à ce qui est son premier album solo depuis 2005
Le 22 septembre, Macklemore a sorti Gemini, son premier album solo depuis 2005, sans le producteur Ryan Lewis. Sa sortie dans les bacs a lieu moins de deux ans aprĂšs This Unruly Mess Iâve Made, lâalbum de Macklemore et de Ryan Lewis qui a suivi The Heist. Mess, lâun des albums rap les plus ambitieux, comprend notamment des chansons sur les privilĂšges des blancs et la participation de pionniers du hip-hop des annĂ©es 1970. Mais il ne rĂ©pond pas aux exigences commerciales et aux attentes de la critique.
Macklemore revient Ă une carriĂšre solo avec une musique plus spontanĂ©e et moins politiquement explicite. Il affirme quâil « dit un peu plus de conneries » sur Gemini, un album sur lequel il se remĂ©more ses jours de tournĂ©e grĂące Ă une chanson en collaboration avec Kesha. Il dit aussi avoir regardĂ© Toy Story 3 dans sa voiture sur « Marmalade » avec Lil Yachty et se lance dans un rap engagĂ© avec Offset de Migos (« Iâm a motherfuckinâ icon, boots made of python/I met with the Prez and Iâm in Obamaâs iPod »).
Rolling Stone a voulu en savoir plus sur la nouvelle approche du rappeur.
Que pouvez-vous nous dire sur Gemini ?
Ce nâest pas un album extrĂȘmement politique. Il ne parle pas dâun sujet lourd. Je pense que câest principalement la musique que je voulais entendre. Câest la musique que je voulais Ă©couter dans ma voiture. Je voulais quâil soit drĂŽle. Beaucoup mâont demandĂ© « avec tout ce qui se passe dans le monde aujourdâhui, vous devez avoir beaucoup dâinspiration pour Ă©crire de la musique ». Non. Je pense que si vous ĂȘtes en faveur de Donald Trump, vous soutenez un sectaire et un raciste et je me pose des questions sur votre propre sectarisme et sur le racisme dont vous pouvez faire preuve. Je nâai plus besoin de faire la morale aujourdâhui. Tout le monde sait ce qui se passe. Je ne vais influencer personne⊠Je pense que la musique peut ĂȘtre une forme de rĂ©sistance. Ăa peut ĂȘtre quelque chose qui encourage, quelque chose qui vous fait danser, qui vous fait pleurer, qui vous fait penser. Je ne ressentais pas le besoin de parler de politique en profondeur. Je nâavais pas le coeur à ça. A lâĂ©poque, ça aurait paru forcĂ© et je suis restĂ© Ă lâĂ©cart de tout ça.
Quelles sont les choses que vous évoquez sur cet album et pas sur le précédent ?
Je pense quâil y a une confiance en soi sur Gemini qui nâĂ©tait pas nĂ©cessairement lĂ sur This Unruly Mess Iâve Made. Avec le trĂšs grand succĂšs de The Heist, je me suis plongĂ© dans un album trĂšs lourd. Un album vraiment dense et dans lequel jâessaye dâĂ©crire une chanson de neuf minutes sur la suprĂ©matie blanche, sur les privilĂšges des blancs, sur la brutalitĂ© policiĂšre et sur le mouvement Black Lives Matter [« White Privilege II »]. Cet album a Ă©tĂ© vraiment Ă©prouvant Ă Ă©crire. Il mâa demandĂ© beaucoup de prĂ©paration. Câest normal, mais câĂ©taitâŠdur. Il y a des albums qui sont durs Ă Ă©crire. Jâaime ça. Jâaime me plonger dans un concept et me pousser Ă Ă©crire ce que jâai sur le coeur. Je pense que pour cet album, je me suis dit « la premiĂšre pensĂ©e est la meilleure » et je ne pense pas que Ryan et moi avons dĂ©jĂ travaillĂ© comme ça : simplement ĂȘtre dans la cabine dâenregistrement, ressentir une Ă©motion et sâen inspirer. Et le lendemain vous recommencez. Comme quand vous regardez Wayne ou que vous regardez Jay-Z enregistrer. Je pense quâil y a une nouvelle libertĂ© avec cette mĂ©thode qui consiste Ă faire de lâart, Ă ne pas trop y rĂ©flĂ©chir, Ă ne pas trop penser Ă la signification quâaura votre travail sur le monde. On fait juste du rap.
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Quâest-ce que ça fait de travailler sans Ryan Lewis pour la premiĂšre fois depuis un long moment ?
Avant toute chose, Ryan est mon frĂšre. Je lâaime. Câest lâun de mes meilleurs amis au monde. Câest un gĂ©nie crĂ©atif. Au dĂ©but, ça faisait vraiment peur. ⊠Quâest-ce que je fais ? Avec qui est-ce que je travaille ? Est-ce que je demande Ă des gens au hasard de me crĂ©er des rythmes ? Est-ce que je vais ratisser SoundCloud et essayer de trouver quelquâun avec qui travailler ? Jâai travaillĂ© avec Budo, un vieil ami et collaborateur, et avec un jeune qui sâappelle Tyler Dopps. Pour moi, la plus grosse diffĂ©rence, câest que je voulais avoir une atmosphĂšre. Je ne voulais pas douter de moi. Ryan est tellement douĂ© pour trouver ce que les gens veulent et pour tirer le meilleur dâeux-mĂȘmes. Parfois, ça peut ĂȘtre un peu intimidant quand quelquâun vous dit tout le temps « Non, rĂ©Ă©crit-le rĂ©Ă©crit-le » ⊠Câest un Ă©quilibre entre nos deux esprits critiques pour quâon puisse faire le meilleur art possible. Avec ce projet, je me suis senti trĂšs inspirĂ© et jâai essayĂ© de faire quelque chose de nouveau. Jâai gagnĂ© en confiance, et ça, ça me manquait.
Vous avez dĂ©clarĂ© que le fait que votre dernier album nâait pas Ă©tĂ© trĂšs bien reçu vous a libĂ©rĂ©.
Tout le monde dans lâindustrie musicale se demande combien dâalbums vous allez vendre les premiĂšres semaines. Câest comme si personne ne pensait au long terme. On est tous concentrĂ©s sur ces rĂ©sultats de la premiĂšre semaine qui suit la sortie de lâalbum et je pense quâon a tous manquĂ© le plus important, moi y compris. La musique nâa jamais Ă©tĂ© faite pour les chiffres. Elle nâa jamais Ă©tĂ© faite pour les statistiques. Elle lâest devenue au fil du temps Ă cause du business, mais ce nâest pas lâessence mĂȘme dâun bon album.
Quand jâai dĂ©couvert les rĂ©sultats, qui Ă©taient malgrĂ© tout trĂšs corrects, je me suis dit que câĂ©tait moins que ce quâon avait espĂ©rĂ©. Pendant 15 minutes, je me suis dit « Putain, jây crois pas ». Et puis je me suis dit « ça y est ». Tout ce stress nâavait plus dâimportance. CâĂ©tait fini. Depuis, je ne lis plus les critiques. Je ne cherche plus sur Internet. Je ne lis plus les commentaires. Je trouve tout ça tellement toxique. Jâai lâimpression que les gens nous ont dĂ©jĂ mis dans une case, soit bonne, soit mauvaise. Pourquoi continuer Ă sâen soucier quand les gens ne donnent pas forcĂ©ment toute sa chance Ă la musique ?
Je crois que quelquâun chez USA Today nous a donnĂ© une demie Ă©toile. ⊠Je me suis dit que câĂ©tait ridicule. Lâalbum Ă©tait sorti depuis genre deux heures. ⊠Ăa nâa pas dâimportance. Ce nâest pas vrai. Je me suis dit « Tant pis. Je vais faire de lâart parce que jâaime ça. Je vais en faire pour ceux Ă qui ça parle. Les autres ? Je mâen fous ».
Comment votre vie a-t-elle changĂ© quand vous ĂȘtes soudainement passĂ© de lâune des plus grandes pop stars de lâunivers Ă un rappeur qui nâatteint pas les objectifs ?
Eh bien, [rires] je ne dirais pas ça. Ce qui est intĂ©ressant, câest quâon parle des Etats-Unis lĂ , pas vrai ? On ne parle pas de lâEurope oĂč jâai rempli des stades. En Australie, « Glorious » est NumĂ©ro Deux dans le classement des meilleures chansons. Câest diffĂ©rent. Câest presque une question diffĂ©rente parce que quand je voyage Ă lâĂ©tranger, je suis toujours ce mec. Aux Etats-Unis, on passe vite Ă autre chose. Câest ça la diffĂ©rence.
Je pense que dans lâensemble, câest une meilleure vie pour moi. Je veux que la musique ait du succĂšs, mais quand ma musique avait le plus de succĂšs, quand elle Ă©tait la plus jouĂ©e Ă la radio, quand je recevais des rĂ©compenses et quand tout le monde parlait de la musique ⊠Je retombais dans la drogue et jâĂ©tais pitoyable. Je ne savais pas comment gĂ©rer la cĂ©lĂ©britĂ©. Je ne mettais pas ma santĂ© au premier plan. Je faisais passer en prioritĂ© les opinions des autres avant la mienne. Tout est une question de spiritualitĂ©, dâoĂč jâen suis avec ma santĂ©, ma famille, mes amis et Ă quel point je suis dans un lieu de reconnaissance plutĂŽt que dans un lieu de peur.
Vous observez les gens qui sont au sommet des classements, qui vendent des millions et des millions dâalbums, et la peur et lâinsĂ©curitĂ© ne sont pas loin. Tout dâun coup, vous avez quelque chose Ă perdre. Vous vous dites « Oh non, quâest-ce qui se passera si je nâai pas la mĂȘme chose la prochaine fois ? ». Câest une industrie trĂšs polyvalente qui monte et qui descend trĂšs vite. Quand vous ĂȘtes au sommet, câest difficile de prĂ©voir que vous pouvez descendre de quelques crans. Jâavais besoin de comprendre ça.
Je prĂ©fĂ©rerais Ă 100 pour cent pouvoir me promener avec ma fille sans avoir les paparazzis cachĂ©s dans les buissons ou sans avoir Ă prendre de photo avec quelquâun toutes les 30 secondes avec ma fille qui pleure dans mes bras. Ăa arrive encore, ça fait partie de ma vie, mais moins souvent. Aujourdâhui, ma vie est bien meilleure. Si câest aux dĂ©pens de mes ventes dâalbums, alors tant pis. Jâessaye dâĂȘtre un bon pĂšre et une bonne personne. Le reste, ce nâest que du bonus.
Que pensez-vous de votre collaboration avec Kesha et Offset pour Gemini ?
Kesha est quelquâun de bien. Je suis entrĂ© dans la piĂšce, jâai immĂ©diatement ressenti quâon Ă©tait sur la mĂȘme longueur dâondes et je suis devenu presque instantanĂ©ment ami avec elle. ⊠Câest une musicienne, elle Ă©crit et elle nâa pas peur dâessayer des idĂ©es en studio, dâĂȘtre vulnĂ©rable devant les gens et de chercher la note la plus haute sans ĂȘtre sĂ»re de pouvoir lâatteindre. Câest une musicienne dans tous les sens du terme. En plus, elle est trĂšs drĂŽle.
Aujourdâhui, ma vie est bien meilleure. Si câest aux dĂ©pens de mes ventes dâalbums, alors tant pis
Comment lâavez-vous contactĂ©e ?
Ryan avait une session avec elle Ă Seattle. Elle Ă©tait dĂ©jĂ lĂ . Ils avaient dĂ©jĂ enregistrĂ© « Praying » et ils travaillaient sur dâautres titres qui, je crois, ne figurent finalement pas sur son album. Elle avait un jour de repos. Jâai demandĂ© Ă Ryan « ça te dĂ©range si je lui demande de travailler avec moi ? », et il mâa rĂ©pondu « bien sĂ»r que non ».
Jâaime vraiment Offset en tant que personne. Câest lâune de ces personnes avec [qui] jâai beaucoup dâintĂ©rĂȘts en commun. ⊠Au dĂ©but, quand on est entrĂ©s en studio, je lui ai demandĂ© « est-ce que tu veux Ă©crire lĂ -dessus ? ». Il mâa regardĂ© et mâa rĂ©pondu « Ecrire ?! Nan ». On a lancĂ© la musique dans la cabine dâenregistrement et tout comme le font Jay, Wayne et dâautres, il a pris la chanson mesure aprĂšs mesure et a improvisĂ© des paroles. Câest lâun de ses couplets que je prĂ©fĂšre.
Vous parlez beaucoup de lâĂ©nergie spontanĂ©e que vous dĂ©gagez tout au long de lâalbum. Avez-vous travaillĂ© mesure par mesure, en improvisant, ou est-ce que vous Ă©crivez encore comme Ă lâancienne ?
Jâai essayĂ© quand Yachty est parti et ça mâa fait Ă©crire une histoire sur un plan Ă trois dans une tente au Burning Man. Ăa nâest jamais arrivĂ©, mais câest lĂ que mon travail mesure par mesure mâa emmenĂ©. [Rires.] ⊠A ce moment-lĂ , jâai rĂ©alisĂ© que jâĂ©tais probablement plus douĂ© avec un crayon et un calepin.
 Par Christopher R. Weingarten / Traduit et adapté par Mélanie Geffroy
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Mektoub ?
  Au delĂ des discours acadĂ©miques sur la prĂ©destination, cette expression typique de la civilisation arabo-musulmane est gĂ©nĂ©ralement traduite par par âc'Ă©tait Ă©critâ (âc'est Ă©critâ serait une meilleure traduction). Traditionnellement, chacun des changements d'annĂ©e me fait ressentir la prise de conscience du temps qui passe, indissociable de la Saint Sylvestre (le âfugit irreparabile tempusâ des latins). Et le fait que mon anniversaire soit juste avant NoĂ«l me plonge, Ă chaque fois, dans un moment sans doute plus anxiogĂšne que beaucoup de mes semblables ! Car âvieillirâ a, au cours des derniĂšres dĂ©cennies, radicalement changĂ© de sens. Et pas que dans le bon sens, pour ceux qui pratiquent ce genre d'exercice incontournable.
 âDe tous temps, l'hommeâ (Ă©crivions-nous dans nos dissertations, au grand dĂ©sespoir de nos bons maĂźtres) avait Ă©tabli un parallĂšle entre l'empilement d'annĂ©es et l'expĂ©rience, la connaissance et la sagesse. Pour Platon, par exemple, l'Ă©chelle des savoirs suivait celle des Ăąges et seuls des individus de plus de 50 ans (trĂšs rares, dans l'AntiquitĂ©) Ă©taient donc Ă mĂȘme de discerner et de proposer le Bien : la direction de la RĂ©publique Ă©tait ainsi rĂ©servĂ©e aux aĂźnĂ©s, seuls aptes Ă pouvoir se protĂ©ger des passions. Quelques siĂšcles et deux guerres mondiales qui ont remis en question cette âsagesseâ qui aurait dĂ» les empĂȘcher, puis âmai 68â et une Ă©volution gĂ©nĂ©rale longue, donc moins facile Ă dater avec prĂ©cision, ont chamboulĂ© tout cela, au point que Jerry Rubens, agitateur amĂ©ricain, pacifiste, libertaire et lanceur du mouvement âYippiesâ  écrivait, dans les annĂ©es â60 : âNe faites jamais confiance Ă quelqu'un de plus de 30 ansâ⊠oubliant, dans son immense naĂŻvetĂ©, qu'il se condamnait lui-mĂȘme : nĂ© en 1938, il avait alors 33 ans !
 Mais il venait de lancer une mode long-durable, celle de ce âjeunismeâ qui est paradoxalement un des symptĂŽmes les plus nets du vieillissement d'une sociĂ©tĂ© ou d'une civilisation. âMalheur au pays dont le roi est un enfantââ, prophĂ©tisait dĂ©jĂ l'EcclĂ©siaste sans savoir alors ce que nous avons dĂ©couvert depuis : il avait raison. Le jeunisme, en effet, est une fausse religion intenable qui se dĂ©truit d'elle-mĂȘme par le seul fait de â'la flĂšche du tempsâ, et le trentenaire triomphant a vite fait de devenir un de ces autres âquelque-chose-a-gĂ©nairesâ qu'il a tant critiquĂ©s juste avant d'en devenir un lui-mĂȘme et il perd ainsi le droit de s'en rĂ©clamer pour lui-mĂȘme lorsqu'il croyait qu'un pauvre privilĂšge Ă©phĂ©mĂšre pouvait devenir un titre de noblesse permanent. Mais les mĂ©prisants d'aujourd'hui sont obligatoirement les dĂ©modĂ©s de demain, comme nous le vĂ©rifions sans cesse avec notre jeune PrĂ©sident qui nous entraĂźne dans le mur avec son ââprogressismeââ archaĂŻque âŠ
 Le jeunisme, bien loin d'ĂȘtre le triomphe de l'hĂ©donisme que l'on serait en droit d'attendre, est obsĂ©dĂ© par le vieillissement qu'il essaye de contrer par une surmĂ©dicalisation prĂ©ventive. Cette contrefaçon de la jeunesse Ă©ternelle sonne de plus en plus faux avec le temps qui passe, et l'image que renvoient ces vieillards-qui-s'ignorent Ă coup de chirurgies trop souvent ratĂ©es et de copies frelatĂ©es de la âjouvence de l'AbbĂ© Sourisseâ de mon enfance (qui, au moins, n'entraĂźnait pas de consĂ©quences indĂ©sirĂ©esâŠ) a trĂšs vite fait de passer de pathĂ©tique Ă pitoyableâŠ
 A l'opposĂ© de cette pandĂ©mie Ă laquelle peu de nos contemporains Ă©chappent, je me souviens d'un monde qui Ă©tait fait par (donc âpourâ) les adultes et dans lequel le âjeuneâ qui sortait de l'adolescence devait se fondre, se conformer, se faire oublier. Nous nous donnions un mal fou pour nous vieillir en apparence (vĂȘtements, moustaches, attitudes, phrasĂ©ologieâŠ), et le seul compliment espĂ©rĂ© Ă©tait âvous faites plus que votre Ăągeâ. HĂ©las, depuis une petite quarantaine d'annĂ©es, le monde s'est mis Ă se vouloir jeune (?) et Ă tricher sur tout. On sait que, aux Etats-Unis, des jeunes filles Ă peine pubĂšres ont dĂ©jĂ recours Ă la chirurgie esthĂ©tique pour se donner des seins et des fesses de stars (telles, au moins, qu'elles les imaginent !).Â
 Le but ultime de notre civilisation en train de sortir de l'Histoire en voulant arrĂȘter le temps semble ĂȘtre, surtout, de ne pas avoir l'air d'ĂȘtre ce que l'on est, Ă l'image de ce hollandais dont j'ai oubliĂ© le nom, qui, ĂągĂ© de 69 ans, a portĂ© plainte en 2018 contre le gouvernement de son pays pour changer de date de naissance : il se sentait, disait-il, l'Ăąme d'un homme de 49 ans et se sentait donc discriminĂ© dans son boulot et dans sa vie amoureuse ! Mais cela va plus loin que des mensonges sur les annĂ©es auxquels, dit-on, les jolies femmes ont toujours aimĂ© sacrifier. Aujourd'hui, il n'y a pas que l'Ăąge qui pose problĂšme, mais, en gros⊠tout, y compris⊠le reste : Ă en croire les modes, le monde ancien emmurait les gens dans des situations, des postures, des rĂŽles  que les âprogrĂšsâ(?) des sciences rendraient dĂ©suets, dĂ©modĂ©s, aliĂ©nants⊠En vĂ©ritĂ©, il Ă©tait juste âhors nĂ©vroseâ' !
 Beaucoup se sont laissĂ©s contaminer par cette fausse bonne idĂ©e que, en se libĂ©rant du carcan des anciennes â'identitĂ©sâ, ils dĂ©couvriraient un nouvel art de vivre. Du coup, tout comme on ne veut plus ĂȘtre rivĂ© Ă sa date de naissance, on revendique de vivre plusieurs vies, Ă sa guise : les femmes veulent ĂȘtre des hommes comme les autres (elles appellent cette perversion âle fĂ©minismeâ) et certains hommes (?) croient se dĂ©couvrir âfemmesâ' ; des blancs se voudraient noirs, et des vieillards, des poupons ; les ados maquillent leur carte d'identitĂ© pour entrer dans des lieux rĂ©putĂ©s de perdition oĂč leurs pĂšres croient qu'ils sont encore Ă leur place : le ridicule ne tue plus, hĂ©las, et on peut -on doit !- le regretter !
 Mais la gĂ©nĂ©ration dite des â'baby-boomersâ a ouvert des chemins qui Ă©taient jusque lĂ sagement interdits et qui ne peuvent mener nulle part, comme on le constate tous les jours : elle avait inventĂ© la jeunesse et le jeunisme, et elle croit qu'elle va savoir faire de la vieillesse une jeunesse Ă©ternelle (le piĂšge tendu par MĂ©phistophĂ©lĂšs Ă Faust est certainement en passe de devenir âle mal du siĂšcleâ, triomphe du diable sur l'intelligence), comme elle croit que le fait d'avoir votĂ© un âmariage prĂ©tendu pour tousâ a fait une rĂ©alitĂ© de cette atteinte au bon sens, et qu'elle a inventĂ© aussi le sexe indĂ©terminĂ© et variable, le nom et le prĂ©nom Ă©volutifs, le triomphe de l'instant sur la durĂ©e, de l'Ă©phĂ©mĂšre sur le durable et de l'apparent sur le rĂ©el, ou celui de la chirurgie implantatoire sur la paternitĂ©, de la chosification de l'enfant ramenĂ© Ă un objet de dĂ©sir Ă©goĂŻste, ou le remplacement des morales millĂ©naires par des modes Ă©vanescentes Ă©rigĂ©es en iso-religionsâŠÂ
 Tout se passe comme si nous Ă©tions entrĂ©s dans l'Ăšre de la victoire du faux sur le vrai, Ă travers le mythe du âvirtuelâ. Comme le mot âfamilleâ n'a plus aucun sens, des organes officiels racontent que â47,5% seulement des familles sont composĂ©es d'un pĂšre, d'une mĂšre, et d'enfantsâŠâ. La folie est vraiment sortie des asilesâŠÂ   Au lieu de se couvrir de ridicule avec ses inepties sur les ââdonneurs de gamĂštesââ, AgnĂšs Buzyn si elle avait un brin de jugeote, aurait dĂ» dire : âune famille, c'est une famille, et rien d'autreâ. Nous en sommes loin, Ăa ne peut que se terminer mal.
 Jamais sans doute, le futur de l'humanitĂ© (et de notre civilisation) n'a dĂ©pendu de si peu d'idĂ©es si pauvres, si vides, si impossibles, si peu souhaitables, et toutes sans lendemain possibleâŠÂ Mektoub, demandions-nous ? La rĂ©ponse est dans notre capacitĂ© Ă refuser le faux et Ă retrouver enfin le vrai, le bon, le beauâŠÂ        L'enjeu en vaut certainement la chandelle, et je suis convaincu qu'il est Ă notre portĂ©e. Ce n'est sĂ»rement pas âĂ©critâ, mais rien ne nous empĂȘche de l'Ă©crire !
H-Cl.
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En Marche vers de mauvaises nouvelles ?
 Le soi-disant âgrand dĂ©bat macronalâ de Jupiter avec lui-mĂȘme est mort hier au champ donneur d'idĂ©es farfelues . Pour fĂȘter ça dans les Ă©conomies, Edouard Philippe, se prenant pour Karl Lagerfeld, a âcustomisĂ©â le Grand Palais pour dĂ©biter des Ă©vidences et enfiler des colliers de niaiseries. Mais comme n'est pas Karl Lagerfeld qui veut, il a Ă©tĂ© pitoyable, et les platitudes qu'il a Ă©grenĂ©es l'ont Ă©tĂ© plus encore, si c'est possible. On s'y attendait, mais ce nâest pas un ââbon signalââ.
 Le scenario du psycho-drame dit âdes Gilets jaunesâ, que l'impĂ©ritie des nuls qui nous gouvernent a transformĂ© en opĂ©ra comique, avant de rĂ©ussir lâĂ©chec de faire de cette vraie rĂ©volte une fausse rĂ©volution mĂȘme pas aboutie, Ă©tait prĂ©visible depuis le dĂ©but, pour qui voulait ouvrir les yeux. Il a d'ailleurs Ă©tĂ© dĂ©crit, racontĂ© et re-racontĂ© dans ce blog⊠je n'ose dire Ă combien de reprises, sans que je tire la moindre gloire d'avoir prĂ©vu tout ce qui s'est passĂ© jusque dans les dĂ©tails : c'Ă©tait tellement Ă©vident qu'il fallait vouloir ne rien voir pour ne pas ĂȘtre aveuglĂ©Â !
 La suite a Ă©tĂ© digne du prĂ©ambule, en âplus pireâ si c'est possible : toutes les dĂ©clarations si contradictoires de l'ElysĂ©e, du gouvernement et de la majoritĂ© parlementaire⊠n'ont pu que dĂ©clencher des fou-rires, jaunes, comme des gilets !(Question qui n'a rien Ă voir : comment appeler une âmajoritĂ©â qui ne reprĂ©sente que 20 % du corps Ă©lectoral ?). Reconnaissez qu'il est du plus haut comique d'entendre un ancien soi-disant banquier de chez Rothschild vouloir sâattaquer Ă la spĂ©culation⊠ou de voir l'inventeur de âlâinversion de la hiĂ©rarchie des normesâ sâen prendre aux inĂ©galitĂ©s salariales en assassinant les retraitĂ©s au nom d'une nouvelle ponction dite âla rĂ©forme des retraitesâ, mais sans parler des hauts fonctionnaires !
 Franchement, la âvis comicaâ de nos lumiĂšres Ă©teintes est irrĂ©sistible, avec leurs positions si divertissantes sur la fiscalitĂ©. Je cite : âLe grand dĂ©bat ne peut pas remettre en cause un engagement de campagne : la baisse des impĂŽts, et il faut donc supprimer, pour tous, la taxe dâhabitation, car cet impĂŽt est injuste (ce qui sous-entendrait que les autres sont justes ? ââĂa va pas, la tĂȘte ?â). Mais au nom de leur dystopique âjustice socialeâ, si on en supprime un pour les plus pauvres, il faut en inventer un autre pour âprendre aux richesâ (âQuel est le rapport avec la choucroute ?â, demandait madame Pipelet). Ils n'ont pas encore compris que tout qualificatif apposĂ© au mot âJusticeâ ramenait celle-ci Ă sa propre caricature : la âjustice socialeâ est Ă la Justice ce qu'un âpetit-grand-gros-maigreâ est à âla mĂȘme chose que son contraireâ, en pire : ou c'est juste, ou c'est social, mais ça ne peut pas ĂȘtre pas les deux en mĂȘme temps ! Et puis, on a aussi SĂ©bastien Lecornu,ce jeune ex-ministre des collectivitĂ©s territoriales, promu co- Grand-Mammaouchi de feu le Grand DĂ©bat, qui rĂȘve tout haut dâun beau virage Ă gauche.  Eh ! bien, Ăšs-qualitĂ©s de âpersonne gĂ©nĂ©ralement bien informĂ©eâ il nous a rĂ©vĂ©lĂ© quâEmmanuel Macron âprĂ©pare des surprisesâ. On en tremble d'avance, dans les chaumiĂšres.
 Depuis le dĂ©but, ce dĂ©bat sans dĂ©bat porte son propre Ă©chec dans sa gibeciĂšre. Le coup des âquatre thĂšmesâ imposĂ©s par Jupiter depuis l'Olympe, a tout biaisĂ©Â : rĂ©ponses binaires, difficultĂ©  de s'Ă©carter d'un cadre trop contraignant, doutes permis sur la reprĂ©sentativitĂ© des intervenants (en majoritĂ© des macronistes et des retraitĂ©s, les premiers pour faire triompher leur absence d'idĂ©es et les seconds pour crier leur ras-le-bol), et surmĂ©diatisation du PrĂ©sident, qui a confondu (ça ne peut ĂȘtre que sciemment) une soi-disant rĂ©ponse aux Gilets jaunes (en thĂ©orie) avec sa propre campagne pour âles europĂ©ennesâ (la rĂ©alitĂ©). Encore plus grave : quelles que soient les rĂ©ponses qu'il va inventer (ou plutĂŽt : qui le sont depuis le dĂ©but), il va faire dix mille déçus pour un heureux. Il faut nous attendre Ă une immense dĂ©ception, au bout du compte : financiĂšrement (et autrement), il a mis le pays Ă genoux,.. or il ne peut s'en sortir qu'en multipliant les promesses.
 Le pays ne peut pas vouloir autre chose qu'une vraie baisse des impĂŽts (pas un repas Ă la cantine par ci et un ticket de bus par lĂ ). Mais avec des finances Ă sec, c'est impossible tant qu'il n'a pas fait⊠la seule chose qu'il devait faire depuis le dĂ©but : ramener vite les dĂ©penses du pays Ă un niveau ânormalâ. Au delĂ de cette mesure de salut public, tout le reste est anecdotique : bien sĂ»r, que tout le monde est d'accord pour respirer de l'air pur âcomme avantâ, avoir des services publics âcomme avantâ, payer l'essence âcomme avantâ, rouler au diesel âcomme avantâ ou avoir un Etat qui ne se mĂȘle pas de tout dans notre vie, âcomme avantâ⊠à la seule condition que cela ne nous coĂ»te pas un sou⊠puisque nous donnons dĂ©jĂ trop, infiniment trop, et que nous avons lâimpression (mĂȘme fausse) de recevoir si peuâŠ
 Pour le reste, il n'y a pas de surprise à ce que chacun trouve âfiscalement justeâ que toute personne gagnant plus que lui paie davantage (les pourcentages de rĂ©ponses sont rigolos, Ă force de coller Ă cette Ă©vidence)⊠ Il n'est pas surprenant que tous ceux qui ne paient pas l'ISF soient pour son rĂ©tablissement (lĂ , les chiffres sont exacts Ă la dĂ©cimale prĂšs, sondage aprĂšs sondage !)⊠ou que tout pauvre prĂ©fĂ©rerait lâĂȘtre beaucoup moins. Encore 12 millions dâeuros dĂ©pensĂ©s pour rienâŠ
 âEt maintenant, que vont-ils faire ?â, chantait Ă peu prĂšs Gilbert BĂ©caud. Gagner du temps sans le montrer, noyer le poisson en affirmant le contraire, dĂ©verser des âparoles verbalesâ, faire des promesses intenables, supprimer des niches fiscales et mĂ©contenter les uns un jour et les autres le lendemainâŠÂ          Et les Gilets jaunes, nâayant pas eu ce quâils espĂ©raient, vont continuer leur sarabande, les Ă©narques Ă confisquer le pouvoir (ce âpouvoir de ne rien faireâ qui est leur marque), les nuls aux manettes Ă faire ce qu'il ne faut pas, les dĂ©putes de EnMarche à dire n'importe quoi et Ă penser de traviole et MarlĂšne Schiappa Ă croire aux bobards qu'elle a appris dans le catĂ©chisme coco auquel elle doit son absence de bon sens⊠Et sondage aprĂšs sondage, enquĂȘte aprĂšs enquĂȘte, dans les 20 % + ou â âÉâ des français vont soutenir Macron⊠en se bouchant les yeux.
 Il faut tout de mĂȘme s'extasier sur la nullitĂ© des dirigeants que nous nous sommes librement donnĂ©s (ce qui, soit dit en passant, dĂ©montre qu'il existe des limites au systĂšme dĂ©mocratique : la voix du peuple est peut-ĂȘtre la voix de Dieu⊠mais  il peut arriver que Dieu se lĂšve du mauvais pied -je sais : on dit se lever du pied gauche, mais jâai peur quâon pense (cons pensent ?) que je suis de droite : câest mal vu !) : tout le monde sait ce que veulent ââles gensââ, sans avoir Ă les pousser Ă mettre un gilet jaune (version n° 1, celle qui avait des choses Ă dire et pas seulement des rues Ă ravagerâŠ) et sans tous ces bla-bla inutiles et coĂ»teux.
 Il reste une derniĂšre crainte, mais elle est rĂ©elle : le logiciel de nos dirigeants n'Ă©tant pas programmĂ© pour comprendre ce qui vient d'ĂȘtre dit (et que tout le monde savait depuis longtemps), je ne suis pas certain que les conclusions qu'ils vont en tirer seront celles qu'il aurait falluâŠCâest un danger⊠et un drame !
H-Cl
PS- Une prĂ©cision s'impose : Ă propos des trouvailles ''post-dĂ©bat'' de nos grands hommes, on nous bassine avec les mots ''restituer'' et ''restitution''. Avez-vous vĂ©rifiĂ© ce que cela veut dire ? Moi, oui (c'est une seconde nature, chez un blogueur).    RESTITUER, v. tr. (1)- Rendre ce qui a Ă©tĂ© pris ou ce qui est possĂ©dĂ© indĂ»ment, injustement  (Restituer le bien d'autrui. Je le forcerai bien Ă me restituer ce qu'il m'a pris. Il a Ă©tĂ© condamnĂ© par arrĂȘt Ă restituer cette somme et tous les intĂ©rĂȘts).(2)-,Rendre sa forme originelle Ă une statue, Ă un monument qui ont Ă©tĂ© mutilĂ©s. (3)- ReprĂ©senter un Ă©difice dĂ©truit (en plan, Ă©lĂ©vation, etc, d'aprĂšs des documents). (4)- Remettre une personne dans l'Ă©tat (oĂč elle Ă©tait avant un jugement annulĂ©)...   J'ai eu beau chercher dans plusieurs dictionnaires ânotamment les plus connus-- c'est absolument tout ce que j'ai trouvĂ©. Rien d'autre. Les mots employĂ©s par nos grands hommes, une fois de plus, n'ont pas le moindre sens... ce qui explique en grande partie pourquoi leurs discours n'en ont aucun, non plus !Â
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Pincez-moi, je rĂȘve ! Il paraĂźt qu'on serait en guerre ?
  Personne n'a oubliĂ© la sinistre blague hollando vallsienne : âla France est en guerreâ. Mais l'actuel PrĂ©sident de la RĂ©publique et son ministre de lâIntĂ©rieur, GĂ©rard Collomb, ont, Ă leur tour, souscrit Ă cette tartuferie. Ces deux acolytes (Ă en croire une âfausse/vraie trĂšs fake un peu newsâ qui circule depuis 48 heures) ne font que reprendre Ă leur compte ce que dâautres, aussi nuls qu'eux sur les sujets vraiment sĂ©rieux, avaient inventĂ©. Tous doivent trouver que âça fait sĂ©rieuxâ d'employer des grands mots dont on ignore le sens ! Mais, ĂŽ gentils damoiseaux poudrĂ©s Ă frimas, d'autres gĂ©nĂ©rations avant vous ont connu la guerre, certains mĂȘme l'ont faite, tous en ont souffert⊠et eux savent ce que parler veut dire : rien de ce que signifient les âparoles verbalesââque vous balancez aux quatre ventsâŠ
 Ce genre d'annonce belliqueuse est rĂ©servĂ© aux lendemains d'attentats de djihadistes, et ces redites prĂ©sidentialo-ministĂ©rielles sont faites dans ce cadre, qui devient peu Ă peu quasi-rituel  : plusieurs fois arrĂȘtĂ©s, autant de fois condamnĂ©s Ă des fractions de ce qu'ils mĂ©ritaient, mais plus souvent encore relĂąchĂ©s, les fous sont entrĂ©s dans la ville. Ils assassinent au hasard, ils posent des bombes au petit bonheur pas de chance, ils violent â'un peuâ des jeunes femmes non recouvertes de suaires noirs en forme de sacs-poubelles, ils planifient des tueries chimiques Ă la ricine, ils jouent aux stock-cars et Ă la voiture-bĂ©lier dans les foules⊠en rĂ©ponse Ă quoi la police arrĂȘte trois ou quatre pieds nickelĂ©s dits âde Droiteâ qui se vantaient en public de vouloir âse faire un imam francophobeâ, mais pas au point de passer Ă lâacte⊠Et d'aprĂšs nos grands hommes si petits, ce serait âçaâ, ĂȘtre en guerre ?
 Il doit sans doute falloir plus de courage qu'ils n'en ont, pour aller au fond des mots que l'on emploie : tant que la loi civile protĂ©gera les combattants ennemis, il sera inutile d'espĂ©rer le moindre progrĂšs et une solution quelconque. Comme c'est souvent le cas dans la vie rĂ©elle, le problĂšme se pose ici en termes binaires : on est en guerre ou on ne l'est pas. Si on l'est, on la fait pour la gagner, fut-ce avec les consĂ©quences (mĂȘme dĂ©sagrĂ©ables) que cela peut avoir⊠Si on dĂ©cide de ne pas se battre, on arrĂȘte de raconter qu'on est en guerre, puisqu'on a dĂ©cidĂ© qu'on ne lâest pas (tout en disant qu'on l'est ! Ils sont fous, ces politicards !), et on s'apprĂȘte Ă la perdre, car la partie adverse n'a pas les mĂȘmes pudeurs dĂ©licieuses : elle tue !   La seule chose qu'il faut regarder en face, c'est, dura lex sed lex, que l'antonyme de â'Etat de droitââ, c'est âEtat de guerreâ. A vouloir combiner les deux, nos tristes amateurs Ăšs-polĂ©mologie nous condamnent Ă l'enfer. Nous y sommes dĂ©jĂ , parfois.
 Vouloir gagner une guerre implique d'abord de nommer lâennemi, ce qui est trĂšs mal vu par notre lamentable intelligentzia auto-proclamĂ©e qui prĂ©fĂšre ne pas savoir contre qui elle est en guerre (quand je vous dis que la folie est sortie des asiles !). Camus aurait dĂ» Ă©crire : ârefuser de nommer les choses, c'est ajouter au malheur des hommesâ ! Mais comme tant dâautres politiciens français avant lui, GĂ©rard Collomb, plutĂŽt que de nommer lâennemi, prĂ©fĂšre bafouiller un acronyme arabe, Daesh : pour un socialiste-en-marche, tout vaut mieux que de dire âislamâ.    Dans ce genre âgags tristesâ, les français ont eu droit il y a peu au vote de cette loi de circonstance âĂ la conâ (pardon. Ăa m'a Ă©chappĂ© !) dite âsur le harcĂšlement de rueâ. Cette loi repose sur un vrai mensonge, car s'il semble avĂ©rĂ© que autant le mĂąle blanc et hĂ©tĂ©ro (Dire qu'il en reste encore ! Vite ! Qu'on les balance, ces porcs !) a l'air d'apprĂ©cier l'univers professionnel comme terrain de sĂ©duction, autant il est tout aussi avĂ©rĂ© que pratiquement seul le mĂąle de culture musulmane agresse les femmes dans les rues (on va dire : âdans les + ou â 99 % des cas, Ă vue de nezâ).    Mais notre ministresse, en bonne âpasionariaâ de l'anti-homme-blanc-isme quâelle est, Ă©tale son dĂ©sir de participer aux mensonges que propagent ses amis, en refusant de nommer les vrais agresseurs (car dans son catĂ©chisme laĂŻcard, n'est-ce pas, ce sont avant tout de pauvres victimes de l'horrible mĂąle blanc dont nous parlions plus haut), et elle a donc pondu une loi qui veut punir⊠mais sans prononcer le nom de l'agresseur⊠C'est pitoyable ! On la plaindrait presque, si elle en valait la peine ! En attendant, voici un Commandement Ă ajouter au catĂ©chisme et au DĂ©calogue rĂ©publicains : âton ennemi tu ne nommeras pointâ.
 Vouloir gagner la guerre implique ensuite de passer Ă lâoffensive, une fois lâennemi dĂ©signĂ©. Or la loi instaurant cet Ă©tat de drĂŽle de guerre-croupion met la France dans une position qui conduit au mieux Ă une aboulie a-pragmatique, et au pire, Ă la dĂ©faite : nâĂȘtre quâen position dĂ©fensive dĂ©bouche rarement sur la victoire. En d'autres temps, on dĂ©signait ce mal par : âle syndrome de la Ligne Maginotâ !     Nos tartufes espĂ©raient trouver dans leur lĂąchetĂ© une forme  d'asthĂ©nie et ils se retrouvent nageant dans une ataraxie dys-boulique ! (comme ils ignorent le sens de ces mots, disons que ââcâest du grecââ, mais que ça confirme qu'ils nâont rien vu venir et qu'ils sont paralysĂ©s par leur propre refus de regarder la vĂ©ritĂ© en face !)
 RĂ©sumons : nous serions âen guerreâ, mais contre personne, et la Loi, dans une quĂȘte injustifiable dâapaisement idĂ©ologique (avec personne, aussi), doit ignorer qu'il existe un âennemiâ. La France est ainsi dans une position intenable : incriminer lâislam est dĂ©fendu (publiquement -la sphĂšre privĂ©e n'est pas contaminĂ©e, Dieu merci. Mais la menace dâun ââdĂ©lit de pensĂ©e non-conforme Ă la doxaââ va bien arriver !). Il est mĂȘme dĂ©fendu de parler des crimes de lâislam radical , comme Marine le Pen (que je n'aime pas, mais ce n'est pas le sujet) l'a dĂ©couvertâŠ
 Dans ce pays soi-disant âen guerreâ, les seuls qui sont vraiment actifs dans la recherche du âpĂ©chĂ© contre la pensĂ©e politiquement correcteâ sont les groupes de dĂ©fense et de lutte contre une 'âislamophobieââ fantasmĂ©e. Lâinformation sur lâislam, radical ou pas, est donc âaseptisĂ©eâ' : les articles que distille chichement la presse sur ce sujet sont des tampons de chloroforme pour endormir les lecteurs. Cette farouche volontĂ© de camouflage est dâautant plus forte quâil existe en France dans les six cents zones de non-droit dâoĂč peuvent surgir des Ă©meutes, et un nombre croissant de musulmans qui, quand bien mĂȘme ils ne sont pas tous enclins Ă se donner au djihad (ce que personne ne conteste !), nâadmettent pas aisĂ©ment quâon critique lâislam, ni mĂȘme quâon parle dâun â'islam radicalâ⊠Seulement, voilĂ : ces musulmans sont aussi des Ă©lecteurs, susceptibles de faire pencher le rĂ©sultat dâune Ă©lection, et ils le savent aussi bien que ceux qui font la danse du ventre, pour les sĂ©duire (Tu parles ! Dans leurs rĂȘves, ouiâŠ). Seul petit problĂšme : les donnĂ©es dĂ©mographiques disent que la proportion de musulmans dans la population va augmenter. Donc le discours de soumission et la quĂȘte Ă©hontĂ©e de voix aussi !
 On pourrait ajouter que la politique Ă©trangĂšre de la France est aussi marquĂ©e par lâapaisement, jusqu'Ă l'absurde. La France combat les islamistes en Syrie et au Sahel, âet en mĂȘme tempsâ soutient et finance le terrorisme djihadiste, via le Qatar et l'Arabie Saoudite : cela plaĂźt aux musulmans, Ă la gauche et Ă lâextrĂȘme gauche (Et l'argent n'a pas d'odeur, dit-on : Primum vivere, deinde philosophari !). Alors, on fait mine dâoublier que ce sont les djihadistes palestiniens qui ont inventĂ© les modes opĂ©ratoires des terroristes qui agissent en France et ailleurs en Europe.
 GĂ©rard Collomb ne peut tout de mĂȘme pas avouer que la France pourrait bien avoir dĂ©jĂ perdu cette guerre, si elle persiste Ă refuser de se battre, car les idĂ©es tuent plus que les balles, en ce siĂšcle oĂč âtout est communicationâ, n'est-ce pas, Monsieur le PrĂ©sident ?  Il fait donc semblant dâagir, comme tous les politiciens français depuis des annĂ©es. Des Français le croient encore, hĂ©las, d'autres font semblant de le croire, mais de plus en plus sont en colĂšre⊠et ceux-lĂ semblent ĂȘtre en passe de devenir majoritaires, ce que le monde politique, embourbĂ© dans ses idĂ©ologies, n'est pas prĂȘt Ă comprendre (cf. Macron et les migrants !).        âC'est pas demain la veille que ça va aller mieuxâ, prophĂ©tisait madame Pipelet !
H-Cl.
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Syrie : ĂȘtre pour ou contre ceux qui sont contre ou pourâŠ
  S'il suivait les rĂšgles de son âcahier des chargesâ, notre Blog devrait ĂȘtre en vacances, avec la âzone Câ. Mais la semaine derniĂšre, au moment de vous souhaiter de âbonnes vacancesâ, j'ai pensĂ© que, contre toute sagesse, toute prudence et toute raison, Macron ne rĂ©sisterait pas Ă faire faire au monde un grand pas en avant ⊠vers un conflit de plus en plus envisageable. Voici donc un âbilletâ exceptionnel, pour, Ă tout le moins, que nous partions vers nos villĂ©giatures en sachant que l'expression âdanser sur un volcanâ est d'une actualitĂ© brĂ»lante⊠  Mais⊠sauf Ă©vĂ©nements catastrophiques, nous devrions nous retrouver le 4 mai (âa reporter sur vos agendasâ ). D'ici-lĂ , je vous souhaite Ă tous de belles vacances.
 Comme chacun de vous, je regarde avec effroi tous les scĂšnes que lâon nous montre, en provenance de Syrie. Elles sont souvent incroyables, impensables, insupportables et indignes de notre siĂšcle⊠et de cette partie du monde, si proche de nous, si entremĂȘlĂ©e avec l'histoire de l'humanitĂ©, si riche en souvenirs pour tous les hommes, quelles que soient leur foi et leurs rĂ©fĂ©rences philosophiquesâŠ.        Dire que j'ai tant aimĂ© ce pays⊠et que je ne sais pas s'il y reste quoi que ce soit qui puisse ĂȘtre aimĂ© ! Chaque bombe lancĂ©e lĂ -bas dĂ©truit un trĂ©sor de l'humanitĂ© (et pas seulement ceux du catalogue de l'Unesco). Chaque jour qui passe rend inexpiable des haines que plus rien, sans doute, ne pourra jamais guĂ©rir.
 Mais le danger va bien au-delĂ , c'est une Ă©vidence. Est-ce uniquement par hasard, si la premiĂšre lecture de la Messe, ce dimanche 15 avril 2018, est tirĂ©e des Actes des ApĂŽtres : ââMais, mes frĂšres, je sais bien que (âŠ) vos chefs ont agi dans l'ignoranceâŠââ ? Plus que jamais, en ces heures si graves, il est nĂ©cessaire de procĂ©der Ă un âretour sur imagesâ, pour essayer de se rapprocher de la vĂ©ritĂ©.
 1- La guerre en Syrie une guerre âprĂ©texteâ, et personne ne veut voir que Trump comme Poutine, comme l'Iran, le Hezbollah, al-QaĂŻda ou le front al-Nosra se fichent comme d'une guigne de la Syrie, de ses populations et de ses trĂ©sors historiques, et ânotreâ Macron, en gros, pas davantage, coincĂ© quâil est par les limites que lui impose sa formation (dont le respect de la âdoxaâ et du âpolitiquement correctâ sont partie intĂ©grante). Mais tout cela passe au second plan, depuis que son dĂ©sir de ressembler Ă Hollande fait de lui un chef de guerre ! Mollet, Mitterrand, Hollande⊠dĂ©cidĂ©ment, la Gauche antimilitariste, dĂšs qu'elle arrive au pouvoir, ne peut pas contrĂŽler ses pulsions militaristes ! Et ses leçons de morale Ă 2 balles.
 2- Bachar el-Assad est le seul prĂ©sident de la Syrie. Il reprĂ©sente la Loi, le Pays, les populations⊠comme n'importe quel chef d'Etat . Et qu'on l'aime ou pas n'est pas le sujet. Et lorsque des forces d'opposants, animĂ©es par des idĂ©ologues fous-furieux (ceux-lĂ mĂȘme que nous combattons en paroles) et armĂ©es par un Occident inconsĂ©quent, se sont dressĂ©es contre lui, il a, comme Macron Ă ND des Landes ou Rajoy en Catalogne, prĂ©servĂ© la Loi et l'Ordre. Mais comme ces forces Ă©taient encouragĂ©es (memento, ĂŽ Fabius) de l'extĂ©rieur, les ââmanifsââ du dĂ©but sont, normalement, devenues escarmouches, puis cette guerre civile innommable.     En fonction de quoi, parler du sale ârĂ©gimeâ tueur dâenfants d'un cĂŽtĂ© et des pauvres âprogressistesâ sans taches de l'autre est dâune malhonnĂȘtetĂ© Ă©hontĂ©e.
 3- Nos gouvernements ne comprennent rien Ă ce qui est en dehors de leur unique systĂšme de rĂ©fĂ©rence. Ils jugent donc⊠comme quelqu'un qui refuserait de tenir compte du dĂ©calage horaire, ou de dĂ©calages culturels infiniment plus grands.   ObnubilĂ©s par leur volontĂ© de bannir toute lecture âchrĂ©tienneâ de l'Histoire ou de son aboutissement actuel,  ils ne savent pourtant l'observer qu'avec des yeux⊠chrĂ©tiens qu'ils s'entĂȘtent Ă proclamer âlaĂŻcsâ, croyant que ça fait plus moderne de rejeter ce qui est simple ! Ils contemplent la situation dans cette Syrie si complexe en refusant de voir qu'elle n'a aucun, je dis bien aucun, des critĂšres qui sont la norme dans nos Etats et avec notre histoire et nos 2000 ans de christianisme âauquel ils ont tournĂ© le dos il y a 13 siĂšcles, ceci expliquant cela, en grande partie.
 Et les explications fournies Ă la tĂ©lĂ©vision pour complaire Ă l'aveuglement partisan et imbĂ©cile de Edwy Plenel (qui est les deux Ă lui tout seul !) confirment l'incapacitĂ© fonciĂšre de âJupiterâ Ă piger quoi que ce soit d'autre que âLuiâ, ce qu'il croit, ce qu'il pense, ce qu'il a âtout fauxââ ! Les Etats n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intĂ©rĂȘts⊠et le nĂŽtre est certainement de renouer un dialogue avec Bachar : sauf assassinat, il devrait rester en place⊠plus longtemps que ceux qui ne rĂȘvent quâĂ son dĂ©part.
 4- Aujourd'hui⊠Les images diffusĂ©es sont insoutenables⊠si elles ne sont pas truquĂ©es. Je dis cela car il ne faut pas oublier que la totalitĂ© des dirigeants et de la presse occidentale s'est tout de mĂȘme fait â'baladerâ un certain nombre de fois (NDLR : la semaine derniĂšre, encore : des photos de fillettes blessĂ©es transportĂ©es d'urgence ont inondĂ© la toile⊠jusqu'Ă ce quâun internaute  remarque que c'Ă©tait la mĂȘme petite fille, sur toutes les photos, dans des lieux et des bras diffĂ©rents. Du coup, elle a disparu dans l'heure ! Mais j'en ai conservĂ© plusieurs preuves !).        Devant ces scĂšnes horribles, il faut se demander si la laideur des actes de l'un entraĂźne ipso facto le droit pour un autre de se libĂ©rer des rĂšgles internationales et d'y dĂ©roger â (on dit, ââpour faire bienâ' : en son Ăąme et conscience). Dans le monde ancien, avant que la folie ne soit sortie des asiles, on appelait ça soit â'la loi du talionâ, soit âse faire justice soi-mĂȘme'â. Les deux Ă©taient Ă©galement condamnables.
 Mais en plus, il n'existe pas la moindre preuve ! S'il y en avait, nul doute qu'elles auraient Ă©tĂ© rendues publiques. Or hier encore, notre Ministre des Affaires Ă©trangĂšres s'est livrĂ© Ă une sĂ©ance consternante de baratin dĂ©connectĂ© pour donner comme preuve que⊠â'on sait que des gaz ont Ă©tĂ© utilisĂ©sâ (sic !)⊠ce que personne ne met en doute ! Et pire (?)⊠âun hĂ©licoptĂšre aurait survolĂ© la zoneââ ! â'CQF pas Dâ ! Confirmer une information n'est pas identifier le coupable.
 DĂ©jĂ en 2014, mĂȘme scĂ©nario, dĂ©montrĂ© faux : c'Ă©tait bien des djihadistes qui avaient gazĂ© les populations pour discrĂ©diter âle rĂ©gimeâ de Bachar. Aujourd'hui comme hier, la seule question Ă laquelle personne n'a de rĂ©ponse, c'est : âmais pourquoi un type qui est en train de gagner Ă coup sĂ»r (la fameuse â'Ghoutaâ est tombĂ©e le lendemain de nos attaques inutiles) se tirerait-il une balle dans le pied ?ââ   Il a prouvĂ© qu'il Ă©tait tout⊠sauf un imbĂ©cile (contrairement Ă ceux qui affirmaient que âal-Nosra fait du bon boulotââ (câest vrai que l'intelligence est irrĂ©guliĂšrement distribuĂ©e!). A qui profite le crime ? Est-on certain Ă 100 % qu'il ne s'agit pas, encore, d'une â'intoxâ des dingos qui disent s'opposer Ă Bachar⊠pour nous refaire le coup de al-Daech ? Non, bien entendu : on peut mĂȘme penser le contraire lorsque, aprĂšs deux heures et demie, notre PrĂ©sident nâait pas rĂ©ussi Ă fournir un seul argument Ă©tablissant qui Ă©tait responsable de ces morts Ă©pouvantables⊠Â
 C'est donc une agression dĂ©libĂ©rĂ©e contre un pays souverain. Bachar, il faut le rĂ©pĂ©ter, n'est pas âle rĂ©gimeâ (pas plus que Macron, Trump ou Theresa May), mais âle seul gouvernement d'un Ă©tat indĂ©pendantâ. Et si son comportement ou  sa gueule dĂ©plaisent Ă nos profs de morale⊠ce n'est pas une raison suffisante pour prendre le risque d'une guerre qui pourrait trĂšs facilement devenir mondiale.
 N'est-il pas ironique que, aprĂšs avoir vitupĂ©rĂ© comme ils le font contre Poutine, la paix du monde ne dĂ©pende plus que de sa capacitĂ© Ă garder son calme (et de son besoin de rĂ©ussir le ââMondial du Footââ, en juin-juillet) contre tous les âZorrosâ qui se calment les nerfs en balançant trois bombinettes chacun sur des non-objectifs a-stratĂ©giques, pour ne pas risquer de faire bobo Ă un russki âcollatĂ©ralâ. Ils sont pitoyables⊠Mais ils jouent avec les mots⊠et le feu. Et ça, c'est terrible.
 Bonnes vacances quand mĂȘme. EspĂ©rons que, lorsque nous nous retrouverons, nous pourrons nous rĂ©jouir que Poutine ait un caractĂšre si âtrempĂ©â⊠ Au 4 maiâŠ.
H-Cl.
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Et Dieu, dans tout ça ? - ( II ) : Et maintenant ?
  Il serait mal venu de disqualifier les ''LumiĂšres'' et leur Ćuvre (et d'ailleurs... qui suis-je, pour oser le faire ?). Ils (doit-on dire ''elles''?) ont renouvelĂ© le ''stock des idĂ©es'' disponible en ce temps-lĂ . Tout n'a pas Ă©tĂ© mauvais dans leur Ćuvre, et quelques lecteurs fidĂšles se souviennent que, ayant eu la chance de possĂ©der, par hĂ©ritage, les 39 tomes de l'Edition originale de l'EncyclopĂ©die, mon regard sur le monde en a Ă©tĂ© influencĂ© dĂšs mon plus jeune Ăąge. En revanche, on peut regretter que ce grand moment de l'histoire de la pensĂ©e ait Ă©tĂ© dĂ©gradĂ© en ''terminus-tout-le-monde-s'arrĂȘte-lĂ '' par des thurifĂ©raires qui ont vu dans cette posture une excuse Ă leur nullitĂ© conceptuelle et pratique : ils auraient Ă©tĂ© incapables d'aller plus loin...
 Ce qui est incontestable, c'est que les dites ''LumiĂšres'' (c'est un nom que Voltaire n'aimait pas) ont fabriquĂ© autour du christianisme une lĂ©gende noire qui a Ă©tĂ© reprise avec jubilation par Victor Hugo : les interprĂ©tations de l'Inquisition, des guerres de religion, des Croisades et de la tragĂ©die cathare ou de la conversion des amĂ©rindiens ont Ă©tĂ© des belles rĂ©ussites littĂ©raires, mais ont Ă©tĂ© encore bien plus d'immenses approximations historiques : trĂšs peu de tout ce folklore a existĂ©. Les sinistres ergastules, les bourreaux en coule rouge, les pinces portĂ©es au rouge et les gros crochets ostensiblement exhibĂ©s, fruits sado-masochistes de l'imagination Ă©ponyme des romantiques, ont existĂ© lĂ mille fois plus que dans la rĂ©alitĂ© d'alors.    Deux exemples : lâInquisition nâa jamais eu le pouvoir de condamner Ă mort, ce pouvoir-lĂ Ă©tant du seul registre de lâĂtat... et le nombre total de condamnĂ©s, selon toutes les sources, est infĂ©rieur Ă 2100 en Espagne, un peu moins en France, et⊠26 Ă Venise, rĂ©partis sur quelque 5 siĂšcles ! Pierre Chaunu, protestant (donc peu suspect de sympathie pour l'Inquisition) rĂ©sumait cela trĂšs bien : "Au nom de l'athĂ©isme, la rĂ©volution française a fait plus de morts en France en un mois, que l'Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen Age et dans toute l'Europe..." Â
 On me dit : ''Mais alors, pourquoi ce rejet plurisĂ©culaire de la chrĂ©tientĂ©, et plus encore du  catholicisme en France ?''. Une explication : le Christ a crĂ©Ă© un nouvel ordre qui enlĂšve Ă tout Pouvoir, quel qu'il soit, toute possibilitĂ© de ââsacralisationââ.    La distinction que le Christ a introduite, pour la premiĂšre fois mais Ă jamais, entre le spirituel et le temporel prive les candidats Ă la tyrannie de la possibilitĂ© d'exiger une obĂ©issance sans limite de leurs sujets : le monarque, l'empereur ou la rĂ©publique ne sont plus des ''dieux''... et ils vont donc ne plus penser qu'Ă dĂ©valuer l'idĂ©e et les gens qui la portent : ''les chrĂ©tiens sont intrinsĂšquement mauvais'', vont-ils raconter aux Ăąmes faibles. Il ne faut pas chercher ailleurs l'explication des persĂ©cutions que subissent en ce moment-mĂȘme les pauvres chrĂ©tiens d'Orient, qui refusent que l'autoritĂ© d'Allah recouvre absolument tous les aspects de leur vie. SacrilĂšge ! Ils doivent ĂȘtre Ă©gorgĂ©s, crucifiĂ©s, violĂ©s ou vendus, ça, c'est sĂ»r !
 En France, tout ce qui est dit ''sacrĂ©'' a donc Ă©tĂ© exclu de toute vie publique. Ou plutĂŽt, comme le jargonnisent ces ''libres penseurs'' qui ne sont ni libres, ni penseurs, ''cantonnĂ© au domaine privĂ©''... ce qui n'a aucun sens, si on y rĂ©flĂ©chit : quand est-ce que je suis ''privĂ©'', et quand, ''public'' ? Et par quel miracle laĂŻc est-ce que je passe d'un Ă©tat Ă l'autre, et oĂč ? Et qui le dĂ©cide ? Ils sont nuls, pitoyables...   Il nâempĂȘche que, Ă cause de la passivitĂ© criminelle et du relativisme mortifĂšre ambiants, ils ont rĂ©ussi Ă mettre la France au rang de l'Arabie Saoudite ou de la CorĂ©e du Nord, en matiĂšre d'intolĂ©rance, de fermeture Ă l'autre et de fanatisme... et ils ont eu le culot d'appeler ''le vivre ensemble'' cette allergie Ă tout ce qui n'est pas ''eux''. Leur Ă©chec tient dans le fait que, s'il Ă©tait possible que l'Homme puisse se passer de ''quelque chose de plus grand que lui'', ça se serait su, depuis le temps.
 Ils ont donc Ă©tĂ© contraints d'inventer des tas de croyances, de fausses certitudes aussi dogmatiques que douteuses et des rites d'une dĂ©bilitĂ© affligeante. Et ça ne s'amĂ©liore pas, ces temps-ci : la vieille tendance qui pousse chacun Ă faire de sa ''raison raisonnante'' une idole est Ă son sommet (et que celui qui n'a jamais Ă©tĂ© tentĂ© de projeter ses fantasmes et ses envies en rĂšgle de vie lĂšve la main !).       Seul ennui : dans un monde rĂ©gi par le ''bon vouloir'' de chacun, la seule issue est la loi du plus fort... A terme, c'est la dictature assurĂ©e, comme les rĂ©gimes nazi ou communistes, qui se rĂ©clamaient du dĂ©icide, lâont dĂ©montrĂ©, au XXĂš siĂšcle.
 Forte (ou plutĂŽt faible) de quelques poignĂ©es d'entristes qui compensent leur nombre insignifiant par une collusion avec tous les faibles d'esprit qui croient que c'est ''ĂȘtre dans le coup'' que d'aboyer avec les chiens, la secte des rĂ©tro-pĂ©daleurs, adore un dieu exigeant et intolĂ©rant, le dieu ''Pas-de-dieu'', pratique la chasse au chrĂ©tien et Ă tout ce qui ressemble Ă une crĂšche, Ă une croix ou Ă une statue de Jean-Paul II. Leur trinitĂ© ? Ni croix, ni cloches, ni noms jugĂ©s ''chrĂ©tiens''. Horrible !
 Leur rĂ©sultat ? A affaiblir notre Dieu d'amour, d'espĂ©rance et de charitĂ©, ils Ćuvrent au seul profit d Allah : en rejetant la Croix, les crĂšches et les jolis carillons, ils optent pour la charia'a, les tchadors et les muezzins, qu'on le veuille ou non.     Leur rancĆur est devenue criminelle !  Mais un Dieu, quel qu'il soit, Ă©tant nĂ©cessaire Ă l'Homme, qui ne saurait exister sans Lui, ils ont dĂ» sâinventer une caricature, un dieu de haine, celui qui dit ''non''. Il a toujours existĂ©, et le PĂšre Hamel, qui lâa vu un instant, en mourant, lâa reconnu : ''Vade retro, Satana''. Satan, câest de tout temps le nom donnĂ© Ă la partie ââmauvaiseââ qui est en nous !
 En fait, trĂšs peu de gens savent ce qu'est ''une religion'', ce qu'elle apporte (ou n'apporte pas) Ă l'Homme ⊠et le prix Ă payer sans ce garde-fou Ă la ''raison raisonnante''. Des fous et des salauds rĂȘvent de remplacer la transcendance nĂ©cessaire Ă l'homme par des croyances plus irrationnelles encore que de soi-disant ''superstitions'' qui, disent-ils, asservissaient les peuples : de la puretĂ© de la race aryenne au ''petit pĂšre des peuples'', du Grand soir Ă la lutte finale, du grand mensonge de ''la gĂ©nĂ©ration sacrifiĂ©e'' Ă ''l'appropriation prolĂ©tarienne'', ou de la DĂ©esse ''Raison'' Ă l'absurde ''Justice sociale'', nous en sommes arrivĂ©s Ă la rĂ©incarnation de Saturne-Cronos qui dĂ©vore ses enfants  : notre Etat-LĂ©viathan !Â
 On peut se demander si les sinistres dĂ©filĂ©s traĂźnants du 1er mai sont plus apaisants et plus ''salvifiques'' pour l'humanitĂ©Â que la poĂ©sie de la nuit de NoĂ«l... ou si les ''manifs'' revendicatives sont  un rĂ©el progrĂšs par rapport aux joyeuses processions votives... ou si le monde s'est rapprochĂ© de la BeautĂ© et du bonheur en remplaçant la messe de minuit par les coĂ»teuses ''fĂȘtes de fin d'annĂ©e''... les joyeux carillons par l'absurde ''tous ensemble, ouais (bis)ââ... les jolies crĂšches par des gros pĂšres NoĂ«l transpirants... les 12 desserts par des orgies ''hĂ©pato-cides'' de dinde au foie gras...  et les paroles pleines d'espĂ©rance du ''Minuit, chrĂ©tiens'' par les incitations au meurtre de ''l'Internationale'' ? Moi, j'ai une rĂ©ponse. Et aucun de leurs mensonges ne m'a jamais donnĂ© envie d'en chercher une autre !
 DĂ©cidĂ©ment, mĂȘme vue sous l'angle du ''bonheur au quotidien'',  la ''mort de Dieu'' a Ă©tĂ© tout, sauf une victoire pour l'humanitĂ©. Le monde est-il plus beau, plus calme, plus harmonieux, plus ''amical Ă l'Homme'' depuis que nous avons obtenu du bon Dieu qu'il fasse semblant de se faire tout petit, et qu'il aille se rĂ©fugier dans une improbable (puisque inexistante) ''sphĂšre privĂ©e'' ? La question est : comment les hommes se sont-ils laissĂ© berner par de tels mensonges ? (Ă suivre)
H-Cl.
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âDĂ©radicalisationâ et autres  idĂ©es farfelues...
 Une Commission sĂ©natoriale, aprĂšs un travail acharnĂ© (?) Ă©talĂ© sur prĂšs d'une annĂ©e, vient dĂ©couvrir que les prĂ©tendus ''centres de dĂ©radicalisation'', tous ces chĂąteaux-mais-pas-en-Espagne sont un Ă©chec et un gouffre, ce dont personne ne doutait, hors des myopes au pouvoir ! Les sommes Ă©normes jetĂ©es par les fenĂȘtres et les cataractes de promesses intenables ont effectivement subventionnĂ© la crĂ©ation de ''Centres'' ⊠qui sont de tout ce qu'on veut, sauf de dĂ©radicalisation.Â
 Ce gadget, cher mais gĂ©nial, devait faire dĂ©couvrir les beautĂ©s de la sacro-sainte LaĂŻcitĂ© Ă de juvĂ©niles esprits Ă©garĂ©s ! Il suffisait de confier la conversion de ces charmants jeunes gens Ă des psychologues sans titres, Ă des ''Ă©ducateurs'' sans rĂ©fĂ©rences et Ă des gentils gauchistes, pour que imams fondamentalistes et autres prĂȘcheurs de malheur aillent se rhabiller. La RĂ©publique, l'AthĂ©isme et le LaĂŻcisme militant s'Ă©tant mis en marche... on allait voir ce qu'on allait voir : dans ces luxueux Centres pĂ©riphĂ©riques, des jihadistes fous furieux allaient devenir des adorateurs de la tolĂ©rance la plus intolĂ©rante, d'un universalisme intĂ©griste et de la dĂ©esse Raison rĂ©unis ! Il ne manquait que Bayrou Ă ces ââCentresââ ringards ! Et on a vu...
 On a surtout vu... ce qui Ă©tait inĂ©vitable : la nullitĂ© sidĂ©rale des arguments des ''idiots utiles'', adorateurs fanatiques du ''dieu-Etat'', ne peut rien contre une pensĂ©e religieuse, mĂȘme dĂ©voyĂ©e... MĂȘme le stalinisme impitoyable sâest cassĂ© le nez contre cette vĂ©ritĂ© Ă©ternelle... mais les lamentables socialistes français continuent de croire dur comme fer que leur nĂ©ant ''rĂ©publicain'', ''citoyen'' ou ''politiquement correct'', est lâarme absolue contre toute religion ! Combien dâhorreurs, d'attentats et de bombes faudra-t-il pour qu'ils se rendent compte que jamais la seule ââabsence de Dieuââ ne pourra convaincre un esprit endoctrinĂ© par une iso-religion en forme de secte nihiliste ? Une pensĂ©e de Gauche ne comprend dĂ©jĂ rien Ă ce que ressent un esprit qui a trouvĂ© la lumiĂšre dans une vraie religion...  et on peut alors imaginer le mur d'incommunicabilitĂ© qui se dresse, lorsque celle-ci dĂ©gĂ©nĂšre en fanatisme !
 Retour sur images : c'est le 27 septembre 2016 (in- ''Le fantasme d'un islam de France'') que ce blog avait prĂ©venu : '' La rĂ©activation d'un âislam de Franceâ est Ă la solution du problĂšme posĂ© ce qu'un cautĂšre est sur une jambe de bois : quelques notables vont se prĂ©cipiter, flairant lĂ prĂ©bendes et passages Ă la tĂ©lé⊠Cazeneuve va encore plus Ă©taler devant les camĂ©ras sa satisfaction vaniteuse dâĂȘtre lui-mĂȘme. ChevĂšnement, toujours honnĂȘte, va se sentir trĂšs mal⊠les neuf-dixiĂšmes des musulmans en France vont s'en foutre⊠et les plus fragiles, filles ou garçons, continueront Ă ''djihadiser'â  ici ou là ⊠pendant que terroristes et psychopathes en RTT rigoleront de ces nâimporte quoi browniens⊠ Qui peut croire que l'inculture religieuse des laĂŻcistes et des bobos pourrait avoir la plus petite influence sur les intĂ©gristes d'un islam en voie de radicalisation ? Il faut ĂȘtre socialiste français (donc : ne rien comprendre, surtout Ă tout ce qui touche au âreligieuxâ) pour penser que des millions de âcroyantsâ, au cerveau lavĂ© par le radicalisme le plus sauvage, vont Ă©couter les niaiseries du pauvre ChevĂšnement !  Il faut ĂȘtre conscient que c'est une caricature de l'islam qui fait actuellement âla course en tĂȘteâ, et qu'elle semble progresser, comme le regrette Malek Chebel : âl'islam apolitique de nos grands-pĂšres a perdu la partie...â (NDLR : ces mots ont Ă©tĂ© Ă©crits le 2 septembre 2016, publiĂ©s ici-mĂȘme le 27 du mĂȘme mois, et cet homme trĂšs cher nous a quittĂ©s deux mois plus tard, le 12 novembre dernier. On va vite voir qu'il Ă©tait irremplaçable !).Â
 Le comble du ridicule vient d'ĂȘtre atteint par une des initiatrices de cette farce vouĂ©e Ă l'Ă©chec avant mĂȘme que d'ĂȘtre crĂ©Ă©e, la sĂ©natrice Esther Benbassa, qui a osĂ© dire, sur France-Info : "On a dĂ©couvert des choses auxquelles on ne s'attendait pas'' (sic !), et ''le gouvernement a confondu vitesse et prĂ©cipitation'' (re-sic !) : le coupable n'est pas son raisonnement absurde, mais la façon de mettre en Ćuvre ces aberrations... Une fois de plus, la Gauche confond le ''Pourquoi'' (qui est fondamental), dont elle oublie toujours de soucier, avec le ''Comment'' (qui est anecdotique!) auquel elle donne systĂ©matiquement la prioritĂ©. Câest pitoyable !
 Et comme la dĂ©route vient souvent confirmer la dĂ©faite, c'est le jour que choisit Dalil Boubaker pour tirer sa rĂ©vĂ©rence et dĂ©plorer que l'Etat laĂŻc se comporte comme un ogre despotique... ce que les catholiques (''cette France humiliĂ©e'' a mĂȘme osĂ© dire Macron dans sa chasse aux voix !) savent depuis longtemps, et qu'il a tardĂ© Ă dĂ©couvrir Ă son tour : l'islamophilie officielle aurait donc des limites ?      Rassurez-vous, Monsieur le Recteur, vous ĂȘtes encore bien loin de la cathophobie Ă laquelle le quinquennat Hollande nous a habituĂ©s !  Mais comme en toute chose il faut ''po-si-ti-ver'', il nous reste Ă espĂ©rer que la constatation de l'Ă©chec absolu de leur vision ''bisounours'' de l'islamisme va ouvrir les yeux de ces aveugles-par-systĂšme : la dĂ©couverte de cet Ă©chec se transformerait en authentique succĂšs !
H-Cl.
PS. : Un mot d'excuse pour une méga-erreur : dans le ''billet'' d'hier, j'évoquais la vague d'algériens qui risque d'arriver en France ''à la mort de Boumedienne''... Il s'agissait évidemment de celle de Bouteflika, comme me l'a fait remarquer un lecteur attentif. Pardon à tous les lecteurs qui auront été surpris... et aux autres.
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